Le deuxième massif de France pour la fréquentation représentant 65 % du territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur et 15 % à peine de ses habitants. Les vacanciers sont de plus en plus nombreux à la recherche à la fois du soleil et de la fraîcheur, de l’air pur, des rivières et des lacs non pollués et des grands espaces sauvages. Tous ces trésors qui lui ont valu l’appellation ”Puralpes”. Tout est fait pour préserver l’émerveillement des visiteurs et le cadre de vie des habitants, y compris marmottes et chamois.
Les immanquables
LES ALPES DU SUD, UN MASSIF ÉCO-DÉSIRABLE
Nommée région-pilote de la transition écologique en France, Provence-Alpes-Côte d’Azur ambitionne de devenir dès 2037 la première région neutre en carbone d’Europe. ”Depuis 2023, un critère climat s’applique à chaque budget : quel que soit le dossier présenté et le champ de compétences, chaque euro dépensé par la Région doit contribuer à la lutte ou à l’adaptation au réchauffement climatique. On parle même de budget 100% vert”, explique le Président de la Région Sud. Le Plan Montagne 2021-2027 met au service du développement durable 200 millions d’euros.
Les pratiques vertueuses commencent avec des mobilités douces et décarbonées. Grâce au réseau ZOU de bus et aux TER, les Alpes du Sud sont accessibles facilement et à coût minime depuis les gares et les aéroports des grandes villes du Sud, Nice-Côte d’Azur et Marseille-Provence, mais aussi depuis Lyon et Paris. Le bonheur est à portée de train avec même un train de nuit Paris-Briançon. L’accent est mis aussi sur la production d’énergie renouvelable. Serre Chevalier produit d’ores et déjà un tiers de son énergie. Deux Plans régionaux ”5 millions d’arbres” et ”Guerre du feu” renforcent la protection des forêts.
Sur le plan de la préservation, les Alpes du Sud sont un cas d’école. Elles comptent quatre parcs naturels régionaux – Préalpes d’Azur, Baronnies Provençales, Verdon et Queyras – la plus grande réserve géologique protégée d’Europe – celle de Haute-Provence. Et deux Parcs nationaux, le Mercantour et le Parc national des Ecrins, dont on célèbre en 2023 le cinquantenaire. Si la préservation, voire dans certains
cas la sanctuarisation sont nécessaires, elles ne suffisent pas. Valoriser les circuits ”insoupçonnés”, développer une gastronomie axée sur les circuits courts et solidaires, encourager la transition agroécologique, est l’affaire de chaque habitant et de chaque
visiteur. Un combat au sommet.