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Sophie Courtois Biancone

Vigneronne dans le Var

Sophie Courtois Biancone travaille dans le domaine viticole familiale, sur les terres du Château Rasque à Taradeau dans le Var. Elle nous raconte comment est née cette aventure, de quelle manière la Provence l’inspire au quotidien et comment est fabriqué son vin, des vignes au verre. Interview.

Comment est né votre amour pour le viticulture ?

Mes parents ont acheté ces terres en 1983. Ma maman étant petite fille de vigneron dans le Bordelais, elle rêvait d’avoir des vignes. Rêve réalisé avec mon père puisqu’ils sont arrivés sur les bois de Rasque et qu’ils ont eu un véritable coup de cœur. J’étais toute petite mais j’en garde des souvenirs magnifiques. Me dire que j’allais pouvoir évoluer au milieu de la campagne, avec les animaux, la nature, la terre, c’était un vrai bonheur. J’ai rejoins mes parents il y a près de 15 ans, j’ai fait un BTS viticulture et œnologie qui a révélé ma passion pour le vignoble. Surtout pour la partie vigne, ensuite pour la partie vin. J’ai eu la chance d’avoir été accompagnée et épaulée par mon père pendant toutes ces années. Lorsqu’il m’a passé le flambeau, c’était un moment qui était important pour moi.

Portrait de Sophie Courtois Biancone, vigneronne dans le Var

En quoi votre manière de produire votre vin se distingue ?

Chez nous, on peut considérer que l’on travaille un peu à l’ancienne, que ce soit au niveau des sols et au niveau des vendanges. On attache beaucoup d’importance à la biodiversité, c’est pourquoi on a choisi de conserver une méthode de vendange à l’ancienne puisqu’on vendange tout à la main. La vendange est ramenée par petits cageots dans notre chai : ce moyen de transport permet de préserver et de conserver le grain de raisin en entier. C’est ce qui nous permet de jouer sur la qualité de nos vins. Côté cuverie, on a quand même le froid qui est un élément essentiel pour pouvoir vinifier et pourvoir faire de bons rosés et de bons blancs.

Si vous deviez résumer la Provence en un mot ?

Si je devais résumer la Provence en un mot… Ce serait l’authenticité !

J’ai grandi avec la culture provençale, j’ai grandi avec l’envie de partager et de recevoir : on reçoit comme à la maison en Provence et pour nous c’est essentiel.