Des portes des Calanques aux portes de l'Esterel par le littoral

Pour profiter pleinement de Marseille et de ses plus beaux attraits en une journée, nous vous suggérons de commencer tôt la journée sur le Vieux-Port. L’ambiance y est douce, la vie locale se réveille. C’est d’ici que partent les navettes en direction de l’archipel du Frioul. Une matinée d’introduction à la richesse du Parc national des Calanques car oui les iles du Frioul en font bien partie. Sur une belle balade à pied de 9 km nous passerons de l’ile de Ratonneau à l’ile Pomègues. L’occasion de voir la plage de Saint-Estève, l’hôpital Caroline et la calanque de la Crine, considérée comme la plus belle plage du Frioul.
Nous reprenons la navette pour 30 minutes de navigation cheveux au vent où nous effleurerons le Château d’If, célèbre prison du comte de Monte Cristo. Après un déjeuner dans le quartier de Noailles, on choppe le bus 60 pour rejoindre l’un des sites les plus emblématiques de Marseille : Notre-Dame-de-la-Garde. La “Bonne Mère” comme les Marseillais la surnomme surplombe la ville et offre des vues à couper le souffle. C’est l’un des incontournables qu’il ne faut pas manquer. La journée se termine par une promenade dans le Panier, un quartier idéal pour flâner et faire des emplettes bien typiques comme les santons de Provence, de l’huile d’olive, des navettes.

→ La trace de notre parcours est à retrouver ici.

Avec notre pass métro, nous retrouvons la gare Saint-Charles en tout juste 3 arrêts pour embarquer dans un TER en direction de La Ciotat. Sur le Vieux-Port c’est l’effervescence et jour de marché. Les étals sont colorés et il y en a pour tous les goûts. Nous en profiterons pour visiter l’Église Notre-Dame-de-l’Assomption et faire un tour sur le Vieux-Port qui est très photogénique.

Si le Vieux La Ciotat est particulièrement beau, nous voulions retrouver un peu de nature et profiter de la proximité des falaises Soubeyranes. Et quoi de mieux qu’une sortie en kayak pour changer un peu de point de vue ? En liberté ou en petit groupe, chacun à son propre rythme, on vous conseille de pagayer comme nous l’avons fait jusqu’à la calanque de Mugel puis au Cap de l’Aigle. En le franchissant, on aperçoit peu à peu Cassis se dessiner au loin, c’est saisissant, à couper le souffle. Les plus sportifs pourront aussi accoster sur l’ile verte et ajouter quelques kilomètres à leur parcours.

Nous retrouvons la terre ferme puis à nouveau le bus 200 pour rejoindre la gare de la Ciotat. Un seul arrêt en TER nous sépare de Cassis. Juste le temps de déposer nos valises à l’hôtel, nous irons jusqu’au phare pour profiter du coucher de soleil. La ville est enserrée d’une part par le parc national des Calanques et de l’autre côté par les falaises du Cap Canaille. Le spectacle naturel qu’offre Cassis est époustouflant.

→ Notre visite de la Ciotat est à retrouver ici et celle de Cassis là.

Au petit matin, nous profitons d’un salon radieux comme seule la Provence a le secret pour faire une balade en bateau électrique dans les calanques. Plusieurs circuits sont possibles : 3, 5, 8 ou 9 calanques. Même si vous optez pour la plus petite des sorties, vous allez en prendre plein les yeux sachez-le. Le parc national des Calanques est un vrai bijou. Criques aux eaux translucides, falaises qui tombent à pic, le littoral se dessine au fil des miles. Port-Miou, Port-Pin enfin En-Vau, l’une des calanques les plus vertigineuses.

De retour sur le Port de Cassis, ce ne sont pas les restaurants qui manquent. Les cartes affichent des produits de la mer fraichement pêchés. Laissez-vous porter par les menus du jour. Après le déjeuner en terrasse, nous reprenons le bus M1 jusqu’à la gare où nous prenons un nouveau TER vers Toulon.
Nous marquons l’arrêt dans ce port important du sud de la France pour tester l’une des attractions les plus atypiques de la région : le téléphérique du Faron. En quelques minutes, nous atteignons les 584 mètres d’altitude du Mont Faron qui domine la rade de Toulon. Par temps dégagé, on aperçoit la côte du Var se dessiner jusqu’à Giens et les îles d’Hyères. Avec un peu de temps, plusieurs randonnées sont possibles depuis le téléphérique. On vous conseille de redescendre avec la dernière cabine pour profiter pleinement du coucher de soleil depuis la plateforme panoramique.

→ La trace de notre parcours est à retrouver ici.

Pour cette cinquième journée on vous propose de grimper dans le bus 878 en direction de Saint-Tropez. Mais nous n’irons pas tout de suite là-bas. En chemin, le bus nous dépose à La Londe-les-Maures où nous récupérons des vélos. On nous avait conseillé de visiter le domaine du Jasson, fabricant d’huile d’olive. Domaine ouvert au public, une belle boutique vous permettra aussi de faire quelques emplètes.

De nouveau en selle, nous regagnons le centre-ville pour le déjeuner puis filons vers le port de la Londe-les-Maures. En grande partie sécuritaire, nous suivons la Promenade des Annamites, très agréable à l’ombre d’une belle allée de pins parasol. Au port, nous bifurquons sur la droite pour aller tremper les pieds à la plage de Miramar. Avec un peu de temps devant vous, vous pourriez longer la Méditerranée sur le sentier du littoral pour aller voir les vieux salins d’Hyères. Ou profitez d’une cure de soleil en lézardant sur le sable chaud. C’est bien aussi non ?

Après avoir rendu nos vélos de location, nous reprenons le bus 878 jusqu’au terminus : Saint-Tropez. Une fois de plus, le bus est une invitation à la contemplation. Empruntant des petites routes sinueuses à travers le massif des Maures, le trajet d’1h30 n’a jamais semblé aussi court. Puis, au loin, le cloché iconique jaune s’élance par-dessus les toitures ocres. Il n’y a plus de doute, nous sommes bien arrivé à Saint-Trop’.

→ Retrouvez notre balade à vélo ici

Ancien village de pêcheurs, puis icône du luxe et du glam, Saint-Tropez malgré son visage bling-bling, a gardé toute son authenticité. Pour en profiter pleinement, privilégiez les ailes de saison, moins touristiques, et perdez-vous dans les ruelles au-delà du port. Les deux anses de la plage de la Glaye et de La Ponche restent des incontournables qu’on vous recommande de voir en fin de journée lorsque les couleurs sur le golfe sont les plus belles. Empruntez le sentier du littoral pour rejoindre le cimetière marin avant de grimper jusqu’à l’ancienne citadelle devenue un musée marin (très intéressant). Par mauvais temps, ou si vous aimez tout simplement la culture, vous pourrez visiter également le musée de l’Annonciade ou le musée de la Gendarmerie et du Cinéma.

Après le déjeuner et malgré quelques nuages – la Côte d’Azur a toujours son charme ! – nous embarquons à bord d’une navette qui fait la liaison entre Saint-Tropez et Sainte-Maxime. Une solution rapide pour rejoindre l’autre versant du golfe de Saint-Tropez tout en profitant des paysages. D’ici nous prenons un dernier bus pour rejoindre les Issambres, où nous passerons la nuit. Les pieds, presque, dans l’eau.

Jour 7 : journée aux Issambres

Au réveil, on enfourche nos vélos pour une balade au grand air en direction du vallon de la Gaillarde, sur les hauteurs du camping. A noter que durant les mois de janvier et février, le vallon de la Gaillarde se pare de belles couleurs jaunes grâce à la forêt de mimosas. Ce site naturel et préservé offre de superbes panoramas sur Les Issambres, l’Estérel et le golfe de Saint-Tropez. Avec un ciel dégagé vous pourrez même apercevoir les sommets des Alpes du Sud pointer le bout de leur nez. Plusieurs sentiers (à vélo comme à pied) permettent de découvrir ce patrimoine naturel exceptionnel, profitez-en !

Après cet effort, vous serez d’accord qu’une pause bien-être est plus que méritée. On grimpe alors dans le bus 876 toujours depuis le camping pour rejoindre le quartier de San Peïre, où se situe la Thalasso Spa des Issambres. C’est parti pour deux heures de pure relaxation dans une eau salée, puisée à seulement quelques mètres de là. Les propriétés de l’eau sont préservées afin d’offrir des soins de grande qualité dans une piscine sous verrière à l’esprit art déco.

Si comme nous, l’appel de la Méditerranée est plus fort que tout, on vous conseille en fin de journée de vous promener sur le sentier du littoral, l’ancien chemin des douaniers. Cette randonnée de 8km (à faire en intégralité ou non) qui jouxte entre criques, calanques et escaliers taillés à même la roche est l’un de nos coups de cœur. Vous pourrez même découvrir le plus beau vivier Gallo-romain classé comme Monument Historique. Et au soir, lorsque les lumières chaudes deviennent rasantes, on vous suggère de vous poser, les yeux rivés vers le massif de l’Estérel qui se pare d’un rouge vif tout en vous laissant bercer par le clapotis des vagues. De quoi clôturer cette semaine en beauté !