9h. Un café s’il vous plait.
Avant d’arpenter les ruelles arlésiennes, un bon café est de rigueur. Attiré par sa devanture rétro, on se rend chez Mazette, place Antonelle pour déguster un café de spécialité torréfié par Lomi, meilleur ouvrier de France. Plutôt latte ou cortado ? Pour avoir testé le latte, vous devriez vous laisser tenter. Ici, c’est deux salles, deux terrasses. D’un côté, on travaille autour d’un café au calme alors que de l’autre, on s’attable pour bruncher et profiter de l’ambiance du quartier. Et en parlant de quartier, que diriez-vous d’un peu de lèche-vitrine improvisé chez leur voisine Céline de la Fromagerie Arlésienne. Impossible de résister à ces odeurs, les bons produits et la gentillesse de la fromagère ! Alors avant de tout dévaliser, on met les voiles pour découvrir le quartier de la Roquette.
10h30. Il est temps de visiter !
A l’angle de la place Antonelle, le soleil tape sur les façades fleuries de la rue Jean Granaud : il n’en fallait pas plus pour donner envie de s’y faufiler et se perdre dans le fameux quartier de la Roquette qui à l’époque fut le fief de grandes familles d’artisans et de commerçants. Vous ne tarderez pas à tomber nez à nez avec la belle façade de l’Hôtel Particulier : à l’abri des regards, ce refuge des amateurs de quiétude est le lieu rêvé pour se retrouver, les journées d’été, autour du bassin pour un des bains les plus confidentiel d’Arles. On continue notre exploration direction la place Joseph Patrat et ses allures de micro-quartier qui donnent l’impression d’une collocation à ciel ouvert, mais aussi la place Paul Doumer où boucherie, pharmacie et café d’habitués vous plongent dans une ambiance 100% arlésienne. Pas si loin des quais, on entend les bateaux voguant sur le Rhône ce qui pique notre curiosité : flâner le long des berges, observer au loin le quartier de Trinquetaille et les joggeurs qui peu importe l’heure s’octroie une pause sportive, c’est aussi ça l’art de vivre arlésien.