Reserve de biosphère transfrontière du Mont Viso

Ce territoire franco-italien a été désigné Réserve de biosphère en 2013 et a obtenu en 2014 la reconnaissance de Réserve transfrontière : son territoire est composé de 108 communes, 88 en Italie et 20 en France. Il s’agit d’une reconnaissance du programme Man and Biosphère de l’UNESCO attribué aux territoires caractérisés par un lien équilibré entre l’homme et la nature.
En 2020 on dénombrait 701 réserves de biosphère dans le monde, réparties dans 120 pays, dont 14 en France.
Ces Réserves ont pour but de concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle et développement économique et social. Elles permettent de tester et développer des approches novatrices de développement durable du niveau local au niveau international. Elles sont dotées de trois zones qui leur permettent de remplir trois fonctions principales : conservation, développement et appui logistique, sans ajouter de règlementations supplémentaires.
Ainsi dans le Queyras la zone cœur regroupe les aires protégées suivantes : Réserve naturelle nationale de Ristolas Mont Viso, Vallon de Bouchouse, Réserve biologique intégrale d’Assan, Gorges du Guil et Alpages de Furfande qui ont déjà une règlementation au niveau national pour la conservation des patrimoines.
La zone tampon correspond au périmètre du Parc naturel régional du Queyras.
La zone de coopération s’étend sur les 11 communes hors Parc.
Le Mont Viso est l’emblème de ce territoire ainsi que la salamandre de Lanza, espèce endémique qui bénéfice dans ce cadre d’un programme de recherche franco-italien spécifique. D’autres opérations sont menées de manière transfrontalière comme une journée des musées franco-italienne à l’occasion des journées européennes du patrimoine ou un concours photo, le retrait de barbelés vestiges de la deuxième guerre mondiale et les trophées de la Réserve de biosphère qui priment annuellement des initiatives d’acteurs locaux.