Crête De Lure, Alpes de Haute-Provence
©Crête De Lure |MBoutin

"Sur les chemins noirs"

Adaptation du livre de Sylvain Tesson par Denis Imbert

Sur les chemins noirs est un film réalisé par Denis Imbert et adapté du roman de Sylvain Tesson. C’est l’histoire d’un baroudeur ayant voyagé dans de nombreux pays mais qui après un accident va retrouver goût à la vie sur les chemins de son pays, la France. Du Mercantour jusqu’au Cotentin, vous adorerez suivre les traces d’un Jean Dujardin qui découvre les paysages suspendus du Sud.

Sur les chemins noirs

C’est dans les Alpes Maritimes qu’a commencé l’incroyable chemin de Sylvain Tesson. Son périple débute dans le petit village de Tende, perché à flanc de montagne à 800 mètres d’altitude. Point de départ de cette marche salvatrice de 1300 kilomètres qui débuta au cœur de la Vallée de la Roya, les premières images laissent sans voix. « Sur les chemins noirs » est un récit autobiographique qui raconte l’histoire d’un baroudeur ayant voyagé dans de nombreux pays mais qui, après un accident, va retrouver goût à la vie sur les chemins de son pays, la France. Du Mercantour jusqu’au Cotentin, il emprunta les réseaux de chemins campagnards ouverts où silence et solitude l’attendent. Au programme, introspection et reconstruction avec en toile de fond les paysages suspendus du Sud !

Bande-annonce - Sur les chemins noirs
Bande-annonce - Sur les chemins noirs
Bande-annonce - Sur les chemins noirs

Sur les traces de Pierre

Les Alpes-Maritimes, le commencement

Dès le début du film – du livre, vous êtes plongez dans les paysages grandioses du Parc national du Mercantour. Ce pèlerinage emmène Pierre, joué par Jean Dujardin, sur des chemins d’une rare beauté. Vous apercevrez la vallée de Fontanalbe aux abords de la Roya : c’est l’une des deux vallées où se trouvent les gravures rupestres du Mont Bego avec la vallée des Merveilles ! Pour les courageux qui souhaiteraient à leur tour marcher sur les « chemins noirs » de Sylvain Tesson, rejoignez le refuge de Fontanalbe après une 1 heure et demi de randonnée depuis le hameau de Castérino. Perchez à plus de 2000m d’altitude, prenez en plein la vue ! D’autres paysages des Alpes-Maritimes sont à découvrir !

Lors de la promotion du film, une question fut posée à Jean Dujardin sur le paysage qui l’a le plus marqué, voici sa réponse : « Le Mercantour, c’est un endroit assez étonnant, assez pelé. C’était dans les premiers jours, il y avait du vent, de la pluie, les éléments … c’était très bien pour le début du film ! ». Cette phrase résume a elle seule la spécificité des paysages du Mercantour, ce parc national aux milles visages qui depuis la tempête Alex se reconstruit à son rythme.

Halte dans les Alpes du Sud

Après les chemins escarpés du Mercantour, Pierre, incarné par Jean Dujardin, fait une halte en Haute Provence. Le décor est tout de suite planté, depuis le plateau de Ganagobie, on profite d’un joli panorama sur la montagne de Lure. Dans le film, ne manquez pas la scène du monastère de Ganagobie, plus vrai que nature. C’est une scène qui a vraiment été vécu par Sylvain et la retranscrire à l’écran était une volonté du réalisateur.  Le père Philippe qui donne la réplique à Jean évoque la force des pierres vivantes de ce lieu et du rôle qu’elles tiennent dans son parcours religieux. Cette étape dans les Alpes du Haute Provence zoom sur le monastère de Ganagobie mais ne manque pas de mettre en valeur d’autres paysages emblématiques de Haute Provence : de belles images des Gorges-du-Verdon sont à découvrir sans plus tarder !

Terre de Provence au cœur du Vaucluse

Fidèle au livre, le tournage « sur les chemins noirs » a amené nos équipes jusque dans le charmant village de Séguret. La volonté de coller au récit initial fut respectée : on retrouve des plans au lavoir ou encore dans les vignes ! Belle mais parfois sauvage, la Provence a son petit caractère. « Sur les 5 jours de tournage à Séguret, nous avons tout connu, l’orage, le soleil et le mistral ; mais quelle belle Provence ! » entendu de la bouche du réalisateur. Jean Dujardin quant à lui a adoré son passage dans le Vaucluse : « Je ne connaissais pas ce petit bout de Vaucluse, mais c’est une belle surprise », il a complété en disant « Séguret, un petit village ? Certes mais j’ai découvert beaucoup d’émulation et de vie au détour des rues, des artisans façonneurs de bijoux, un boulanger qui fait son pain en plein air, les vignes, les vins de la vallée du Rhône et la chaleur de l’accueil des habitants ! ».

Sur les chemins du Sud

Zoom sur la ruralité dans ce qu’elle a de plus noble, c’était ça aussi le défi d’adapter ce livre autobiographique de Sylvain Tesson au cinéma ! Pour le réalisateur, Denis Imbert, ce film pose des images sur les mots de l’écrivain. Il livre dans une interview : « J’aime l’idée de se reconstruire en marchant. On a tellement mis l’accent sur le handicap de vivre à la campagne et son isolement, qu’il me tenait à cœur de réhabiliter le monde paysan et notre patrimoine ». Le tournage, à travers la France, s’est étalé sur près de 45 jours, de la fin de l’été au début de l’automne pour coller avec l’expérience de Sylvain. La contrainte majeure de cette aventure ? N’emprunter que les chemins noirs, c’est-à-dire les sentiers uniquement répertoriés sur les cartes IGN au 25 000 ème. Contemplatifs, méditatifs, intenses, laconiques … Nombreux sont les adjectifs pour qualifier les paysages que vous retrouverez à l’écran !

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