Une table décorée pour NoëlUn dîner de Noël en Provence-Alpes-Côte d'Azur
©Un dîner de Noël en Provence-Alpes-Côte d'Azur|Mpointner/Unsplash

3 sujets de conversation consensuels

Pour des fêtes de famille réussies

La politique ? Clivant. Le temps qu’il fait ? Gênant (à ce stade, autant reconnaître que vous n’avez rien à vous dire). Pour des dîners de famille sans tensions, nous vous proposons ici 3 sujets de conversation qui mettront tout le monde d’accord. Ajoutez cette page à vos favoris pour la consulter discrètement pendant le repas. Et comme tout le monde a le droit à des fêtes reposantes, partagez-là à vos amis.

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Publié le 14 novembre 2025

1 – Les spécialités provençales

L’idée : herbes de Provence, amandes, fruits (dont le fameux melon de Cavaillon) et légumes, miels aromatiques, truffe noire, poissons, coquillages et fruits de mer. Mais aussi agneau de Sisteron, taureau et riz de Camargue. Et bien sûr l’olive, qui broyée et pressée à froid, donne naissance à une huile qui bénéficie, depuis 2020, d’une Appellation d’origine protégée. Riche et varié, le terroir provençal a inspiré de nombreuses spécialités salées : la bouillabaisse, les pieds et paquets, la daube, la soupe au pistou, l’aïoli, l’anchoïade… Et des dizaines de douceurs sucrées, dont les fruits confits, les navettes, les calissons ou le nougat.

Phrase « clés en main » pour lancer la conversation :

« Savez-vous d’où vient la tradition des 13 desserts ? Ils représentent la cène, le Christ et les 12 apôtres. Les fruits secs incarnent notamment les quatre ordres mendiants, qui ont fait vœu de pauvreté : les figues sèches les Franciscains, les raisins secs les Dominicains, les amandes les Carmélites et les noix ou les noisettes les Augustins. En parlant de desserts, j’ai d’ailleurs prévu d’aller à Aix-en-Provence acheter des calissons. Qu’en pensez-vous ? »

2 – La biodiversité alpine

L’idée : grâce à une importante diversité de paysages (alpages, forêts, zones humides…), d’altitudes et de climats, les Alpes du Sud abritent une étonnante biodiversité, protégée par deux Parc nationaux (les Écrins et le Mercantour) et trois Parcs naturels régionaux (les Baronnies provençales, le Queyras et les Préalpes d’Azur). Côté flore, rien que dans les Hautes-Alpes, on recense pas moins de 2000 espèces de plantes, dont certaines rares ou endémiques, comme la saxifrage du Dauphiné, la potentille des Alpes, l’edelweiss ou le génépi. Côté faune, on retrouve des espèces emblématiques, à l’instar du chamois, du bouquetin, de la marmotte, du gypaète barbu ou du tétras-lyre. Un patrimoine naturel à préserver.

Phrase « clés en main » pour lancer la conversation :

« Saviez-vous qu’en octobre 2025, le Parc national du Mercantour est officiellement devenu « Territoire de Villes et Villages Étoilés » ? Cette distinction, attribuée par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes, récompense l’engagement de 12 communes du territoire pour la réduction de la pollution lumineuse. J’ai d’ailleurs prévu de passer mes prochaines vacances dans le Mercantour, c’est sublime. Qu’en pensez-vous ? »

3 – Les plus beaux villages de la Côte d’Azur

L’idée : l’arrière-pays azuréen abrite des villages perchés authentiques, dont certains sont classés parmi les plus beaux de France : Gourdon, Coaraze, Sainte-Agnès et Saorge. Accrochée au sommet d’une falaise vertigineuse, à 760 mètres d’altitude, Gourdon est dominée par un château médiéval aux jardins dessinés par Le Nôtre et surplombe la vallée du Loup, offrant une vue dégagée sur la Méditerranée et les Préalpes. Surnommé le « village du soleil », Coaraze charme au premier coup d’œil avec ses ruelles pavées, ses maisons multicolores et ses placettes fleuries. Avec ses 800 mètres d’altitude, Sainte-Agnès détient le record du plus haut village littoral d’Europe, quand Saorge, balcon sur la Roya, concentre un riche patrimoine religieux d’influence italienne.

Phrase « clés en main » pour lancer la conversation :

« Saviez-vous que le monastère de Saorge, érigé au XVIIe siècle pour accueillir une communauté franciscaine, est doté d’un cloître dont les fresques, rares et d’un style délibérément naïf, relatent la vie de Saint-François ? J’ai d’ailleurs prévu de visiter ce monastère, classé aux monuments historiques, ces prochains jours. Qu’en pensez-vous ? »