Le top des petits ports méditerranéens les plus pittoresques

Depuis la corniche, et en particulier depuis Malmousque, on aperçoit le Château d’If, les îles du Frioul et toute la Côte Bleue, qui abrite, elle aussi, plusieurs petits ports à découvrir. Faciles à rejoindre en train depuis Marseille, ces villages sont aussi reliés par le sentier des Douaniers, pour une belle rando au bord de l’eau. Bonnes chaussures et gourdes pleines exigées ! Au départ de Niolon, l’un des petits ports les plus connus de la Côte Bleue qui a l’avantage d’être bien abrité du vent et facilement accessible via le train de la Côte Bleue, vous pourrez emprunter le sentier des Douaniers et rejoindre le charmant petit port de la calanque de Petit Méjean, surplombé par le viaduc sur lequel passe le train. Un peu plus loin, vous tomberez sur celui de la Figuière, encore plus petit, pour atteindre ensuite celui d’Ensuès-la-Redonne, un peu plus grand, mais qui a su garder son âme d’ancien port de pêcheur et son cadre pittoresque.

Plus à l’est, en direction de Toulon, d’autres ports méconnus sont à découvrir. Le premier se situe sur la commune de Six-Fours-les-Plages et s’appelle Le Brusc. À la fois port de plaisance et port de pêche, il est un départ pour embarquer vers les îles des Embiez et son quai est animé par quelques restaurants. Au-delà de Toulon, au niveau du Pradet, se trouvent deux autres petits ports qui méritent notre attention. D’abord, le minuscule port abri de l’anse de San Peyre, très discrète et encore assez sauvage, que seuls quelques initiés connaissent. À votre tour, saurez-vous garder le secret ? Moins mystérieux, mais très sympathique, le port des Oursinières se situe quant à lui juste à côté de la plage du même nom. Simple et convivial, il s’ouvre sur la jolie baie de la Garonne pour une baignade tranquille ou une sortie en bateau. Déjà connue pour son charme, son village, ses plages et ses criques, la presqu’île de Giens est aussi un endroit où se cachent de très jolis ports. Le port du Niel, situé entre la pointe des Morts et la pointe de la Vignette, est facilement accessible en voiture et offre un cadre toujours aussi authentique pour manger un bout, se balader ou partir en mer en bateau ou kayak. Vers la pointe de la Terre Rouge, niché dans un petit écrin de nature resté assez sauvage, le port Auguier est aussi un bel endroit à découvrir. Très agréable également, le port des Barques est quant à lui caché de l’autre côté, à l’abri du vent, vers la plage de l’Almanarre. Si l’on sort de la presqu’île pour reprendre la côte plus à l’est, alors on peut trouver le petit port de Pothuau, au niveau des Salins d’Hyères, qui relie justement la mer aux Vieux Salins, l’un des sites naturels les plus remarquables du littoral varois.

Avançons maintenant plus franchement vers l’est, jusqu’au massif de l’Estérel, en s’arrêtant d’abord au port du Poussai. À la fois tout proche de Saint-Raphaël et bien caché par la verdure qui l’entoure, c’est un port tranquille et agréable qui donne accès à la plage du Débarquement d’une part et au sentier du littoral du cap Dramont d’autre part. Plus loin, faisons un stop au port d’Agay, assez grand, mais qui vaut le détour : depuis la rade du même nom, on peut observer le paysage typique de cette portion de la côte varoise, avec des maisons nichées sur les hauteurs, et derrière, les majestueuses roches rouges de l’Estérel. À moins de 4 km, le port de Fernand Reynaud est plus petit et nettement plus intimiste, mais offre un cadre paradisiaque et préservé qui saura certainement vous charmer, tout comme le port de la Figueirette. Situé juste sur la commune de Théoule-sur-Mer, il a été le premier port des Alpes-Maritimes à obtenir la certification de « Port Propre ».

Au fil du littoral qui borde les Alpes-Maritimes, trois ports sont à découvrir absolument. Le premier est celui de l’Olivette, près d’Antibes. Il s’agit d’un ancien port de pêche, qui a su garder tout le charme authentique de son histoire, notamment grâce aux traditionnels pointus, toujours fidèles au poste. Surplombé par la villa Aujourd’hui, imaginée par l’architecte Barry Dierks en 1938, le port de l’Olivette offre aussi une belle ouverture sur la baie de Juan-les-Pins. Continuons en direction de Nice, et arrêtons-nous dans le petit port pittoresque du Cros-de-Cagnes, près de Cagnes-sur-Mer, qui fut un port de pêche incontournable des Alpes-Maritimes dans les années 1920-1930. Aujourd’hui, quelques pêcheurs continuent leur activité au sein du port du Cros, en particulier pour honorer chaque année la traditionnelle pêche à la poutine, authentique spécialité de Cagnes-sur-Mer. Enfin, dépassons Nice pour terminer notre exploration des petits ports du Sud dans celui des Fourmis, qui se distingue par son statut associatif. Plein de charme, il se fait discret à côté de la villa Ephrussi de Rothschild, de la villa Kérylos et de la Résidence Gustave Eiffel, qui se situent juste à côté. Un véritable écrin de prestige !