Lire la suite
Afficher moins
Construite à la fin du XVe et au début du XVIe siècles, elle a subi des mutilations lors des guerres de religions. Plusieurs réhabilitations ont été entreprises, notamment la voûte au XVIIe siècle.
Le clocher en pierre est semblable à ceux de la plupart des églises du Briançonnais, avec sa flèche et ses quatre pyramidions.
L'originalité de cette église réside dans ses deux cadrans solaires superposés.
Le plus ancien est circulaire et semblable à celui d’Aiguilles (1838). Une photographie du début du 20ème siècle montre l’ancien cadran sur la façade de l’église : il avait un peu moins de 2m de diamètre et ne comportait aucun encadrement.
Le plus grand est entouré par une décoration florale à la manière de celui de la maison Fantin au centre du bourg (daté 1734 et restauré par Rémi Potey).
Ce cadran de l’église a été peint par dessus le précédent avec un carré ocre encadrant l’ancien motif.
À la base du mur du clocher, des restes de fresque du XVIe siècle relative à saint Michel et saint Christophe.
Un porche en plein cintre encadré de colonnettes est abrité sous un auvent contemporain.
Les chapiteaux sculptés des colonnes représentent des personnages et de feuillages.
La nef à trois travées a été agrandie au lendemain de la révocation de l'Edit de Nantes, en 1685, pour accueillir les nouveaux fidèles convertis. Des statues du XIXe siècle, un retable de chœur du XVIIIe siècle, des tableaux et une tribune, une chaire du XIXe, des fonts baptismaux en pierre, complètent le mobilier.
Construite à la fin du XVe et au début du XVIe siècles, elle a subi des mutilations lors des guerres de religions. Plusieurs réhabilitations ont été entreprises, notamment la voûte au XVIIe siècle.
Le clocher en pierre est semblable à ceux de la plupart des églises du Briançonnais, avec sa flèche et ses quatre pyramidions.
L'originalité de cette église réside dans ses deux cadrans solaires superposés.
Le plus ancien est circulaire et semblable à celui d’Aiguilles (1838). Une...