Les deux ponts bleus qui relient le quartier de Ferrières à l'Ile a connu une longue histoire puisqu'ils remplacement deux précédents ponts voués à l'échec. Le premier était tournant afin de laisser passer les bateaux. Le second était fixe.
On est en 1847. Un projet qui prévoit le creusement d'un canal et l'aménagement d'une passe entre Ferrières et l'Ile pour permettre aux navires d'accéder à l'étang de Berre est déclaré d'utilité.
Ce nouveau pont doit assurer la circulation des piétons, des charrettes et chariots attelés et de la circulation maritime. C'est un pont tournant métallique qui est choisi. Sa construction débute en 1859 et se terminera en 1861. Sa construction est innovante à cette époque car on utilise du fer et de la tôle.
En position de fermeture, il est appuyé sur chacun des quais qu'il dessert par une poutre de 50 mètres d'ouverture dont le tablier est exactement au niveau du quai.
En position d'ouverture, la poutre pivote autour d'un axe central. Elle comporte alors deux volées en porte-à-faux de 20 mètres chacune, la partie centrale venant s'appuyer sur un chemin de roulement circulaire. Ce chemin de roulement fait corps avec une pile en maçonnerie positionnée au milieu de la passe. Les deux volées dont donc en équilibre.
En 1930, le pont commence à montrer des signes de faiblesses. Soumis à des charges et des fréquences de circulation trop importantes, il provoque d'innombrables embouteillages. Un pont plus moderne qui utilise les méthodes de construction de l'époque est décidé en 1924. Alors qu'il devait initialement assurer une mobilité à la verticale, le pont restera finalement fixe.
En 1999, la ville décide de remplacer ce pont provisoire tout en mettant en valeur l'axe historique de la Place J. Jaurès vers la rue de la République. Deux pont seront construits et inaugurés. L'un en 2000 et le second en 2001.
Les deux ponts ont été préfabriqués sur les quais de Caronte et acheminés par voie maritime. La circulation des véhicules se fait en sens unique et une grande place est laissé aux piétons. Les deux ouvrages jumeaux n'offrent pas de caractéristiques techniques exceptionnelles mais pourtant leur profil est remarquable. Soutenu par deux piles cylindriques, le tablier a été rabaissé sur les deux extrémités afin de retrouver le niveau des quais de la première moitié du XXe siècle. Ainsi la Place Jean Jaurès et la rue de la République sont à nouveau dans le même alignement. La partie centrale du tablier permet le passage des barques grâce à son profil courbe très marqué.
Ce nouveau pont doit assurer la circulation des piétons, des charrettes et chariots attelés et de la circulation maritime. C'est un pont tournant métallique qui est choisi. Sa construction débute en 1859 et se terminera en 1861. Sa construction est innovante à cette époque car on utilise du fer et de la tôle.
En position de fermeture, il est appuyé sur chacun des quais qu'il dessert par une poutre de 50 mètres d'ouverture dont le tablier est exactement au niveau du quai.
En position d'ouverture, la poutre pivote autour d'un axe central. Elle comporte alors deux volées en porte-à-faux de 20 mètres chacune, la partie centrale venant s'appuyer sur un chemin de roulement circulaire. Ce chemin de roulement fait corps avec une pile en maçonnerie positionnée au milieu de la passe. Les deux volées dont donc en équilibre.
En 1930, le pont commence à montrer des signes de faiblesses. Soumis à des charges et des fréquences de circulation trop importantes, il provoque d'innombrables embouteillages. Un pont plus moderne qui utilise les méthodes de construction de l'époque est décidé en 1924. Alors qu'il devait initialement assurer une mobilité à la verticale, le pont restera finalement fixe.
En 1999, la ville décide de remplacer ce pont provisoire tout en mettant en valeur l'axe historique de la Place J. Jaurès vers la rue de la République. Deux pont seront construits et inaugurés. L'un en 2000 et le second en 2001.
Les deux ponts ont été préfabriqués sur les quais de Caronte et acheminés par voie maritime. La circulation des véhicules se fait en sens unique et une grande place est laissé aux piétons. Les deux ouvrages jumeaux n'offrent pas de caractéristiques techniques exceptionnelles mais pourtant leur profil est remarquable. Soutenu par deux piles cylindriques, le tablier a été rabaissé sur les deux extrémités afin de retrouver le niveau des quais de la première moitié du XXe siècle. Ainsi la Place Jean Jaurès et la rue de la République sont à nouveau dans le même alignement. La partie centrale du tablier permet le passage des barques grâce à son profil courbe très marqué.