Trans en Provence - Circuit des cartes postales

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centre ville, 83720 Trans-en-Provence
En centre ville, découvrez d’anciens clichés de Trans-en-Provence, accompagnés d’un QR code donnant accès à des explications supplémentaires.
ZONE ENTREE DU VILLAGE (3 cartes)

La coopérative vinicole
La cave coopérative « La Transiane » a été créée en 1940.
La date de construction figurait sur le pignon ouest.
En 1979 cette cave a vinifié 7 290 hectolitres dont 2 063 hectolitres d’A.O.C. Côtes-de-Provence.
171 viticulteurs y adhéraient.
Elle s’enorgueillissait de produire un vin mousseux de qualité, » la clairette de Trans « issu d’un cépage aux grains jaunes ponctués de taches de rousseur.
Elle fut fermée en 1987 et démolie en 1990 pour faire place à un parking et à l’actuelle square du 16 août 1944.
Source : Inventaire général du Patrimoine culturel région Provence-Alpes-Côte d’Azur en ligne.

Vue aérienne de l’entrée du village
Entrée du village, où se rejoignent les routes en provenance des Arcs et du Muy.
On distingue au premier plan, la station service de M. Simonetti, à droite, la coopérative vinicole, avec son pont bascule, qui a été remplacée par le square du 16 août 1944.
En face on peut voir le dernier moulin à huile construit à Trans en 1882, le moulin Audibert.

Entrée du village, avant déviation
Vue depuis l’entrée du village , la colline saint Victor, occupée par les premiers habitants de Trans, entourée de restanques où dominait la culture de l’olivier.


ZONE PONT DE LA MOTTE (2 cartes)

Vue générale, depuis la pisciculture
La colline de Saint Victor en arrière plan où on distingue le « Château Rose « était dédié à la culture de l’olivier.
Les variétés principales étaient le cayet roux, la cayet blanc et le petit ribier.
La production pouvait se montait 158 000 litres d’huile, malheureusement le gel de 1956 a anéanti l’oliveraie transiane, et accéléré la chute des moulins.

La pisciculture
La pisciculture a été créée en 1955 après l’achat du pré en contrebas du pont de la Motte par les frères Fournial : Paul dit Paulo (1923-1968) et Charles dit Charlot (1917-2001).
Elle comptait une vingtaine de bassins qui contenaient des truites et des écrevisses. Au décès accidentel de Paulo en 1968, c’est Raymonde sa femme et son frère Charlot qui ont continué à faire vivre la pisciculture jusqu’en 1973 .
Le pont de la Motte, a été érigé à la fin du XIXe siècle, en 1892.
Source : Blog Nadine Barret

ZONE EGLISE SAINT VICTOR (6 cartes)

Eglise Saint-Victor
Notre église paroissiale est placée sous le patronage de Saint Victor.
Consacrée le 22 novembre 1496, elle présente une première partie datant du XVe siècle, construite dans le style gothique.
Le clocher et la nef adjacente relèvent quant à eux du style roman.
Entre 1767 et 1770, une nef latérale fut ajoutée. Cette extension fut rendue possible par le déplacement du cimetière, décidé pour des raisons d’hygiène en 1767.
L’espace ainsi libéré permit d’édifier la nouvelle nef, surmontée d’un clocher.
Dans sa sobriété actuelle, l’église a bénéficié d’une restauration intérieure entre 1983 et 1989.

Eglise Saint-Victor - intérieur
La décoration intérieure de l’église a été entièrement restaurée au XXe siècle.
Seulement la partie inférieure de la chaire datant de 1865, (l’ambon) a été conservé.
Dans le choeur de l’église on peut admirer le retable, éclairé par des vitraux remarquables, signés par A. Doumerc et Didron.

Eglise Saint-Victor, vue latérale
La citerne publique, seul moyen d’alimentation en eau potable d’une agglomération de 1.100 habitants.
Au XVIIe siècle, des travaux de recherches furent exécutés car le besoin en eau potable se faisait sentir.
En 1755, on réalisa enfin une adduction d’eau qui a duré presque jusqu’à notre époque moderne, à partir d’une source trouvée aux Escombes.
On capta l’eau et par une canalisation on l’amena à une fontaine près de l’église.
En 1804, on créa une citerne publique à côté de l’église.
On y récupérait les eaux de pluie venant du toit de l’édifice et le surplus de la petite fontaine publique qui coulait grâce à l’eau de la source des Escombes.
Source : D’après une enquête de Jean Benoît pour le journal Var-Matin

Place devant l’Eglise vue sur la fontaine, en direction de l’Hôtel de Ville
Place de l’Eglise, lieu de vie du village, avec ses nombreux commerces.
Derrière la fontaine classée, datant de 1973, on distingue le débouché de la route de la Motte.
On distingue, en haut à droite, une lampe d’éclairage public confirmant l’électrification de la commune dès le XIXe siècle.

Place devant l’Eglise « Grande rue », actuelle rue Nationale, vue vers l’Hôtel de Ville
Vue de la Grande Rue en direction de Draguignan, aujourd’hui baptisée rue Nationale.
Artère principale traversant tout le village.

Place devant l’Eglise, vue sur la fontaine, en direction de la rue Nationale
Vue de la Grande Rue en direction des Arcs et du Muy.
La rue était vraiment une place, permettant l’arrêt de la diligence.



ZONE HOTEL DE VILLE (8 cartes : 6 sur la place de l’Hôtel de Ville, 2 en contrebas place des moulins)

Place de l’Hôtel de Ville vue sur la fontaine, l’Hôtel de Ville, et l’actuelle bibliothèque
Au numéro 2, à gauche de la photo, une maison à l’origine auberge, dont une remise très caractéristique, existe encore.
Des traces de roues de charrette sont visibles sur le seuil.
Elle abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale tiers-lieu, ne manquez pas de venir admirer son plafond, traditionnel, remarquable.

Place de l’Hôtel de Ville vue sur les commerces, la fontaine et l’Hôtel de Ville
Cette place a été aménagée au XVIIIe siècle, à l’emplacement de l’ancien château détruit durant la guerre de religions.
Le terrain a été donné par le dernier Seigneur Louis Henri de Villeneuve, le 19 octobre 1777.
La fontaine a été érigée entre 1777 et 1780.
L’Hôtel de ville était autrefois la mairie. Il abritait, un logement de fonction et les bains douches municipaux.

Place de l’Hôtel de Ville vue sur les commerces et la rue Nationale
Vue sur l’ancien hôtel-restaurant de la commune, tenu par la famille Besombes, jusqu’à sa fermeture vers les années 1980.

Place de l’Hôtel de Ville
Sur la place de l’Hôtel de ville, un pressoir privé était installé, afin de permettre aux petits producteurs de faire leur vin.
A l’époque, la commune produisait un vin très léger, d’où le sobriquet des Transians « Pisso Trempo » soit pisse piquette.

L’usine électrique et la scierie Fournial
L’usine électrique est le bâtiment avec des verrières à droite.
Cette station centrale d’électricité hydraulique de 300 chevaux, produisait l’éclairage et la distribution de la force motrice de la ville de Draguignan et de ses environs.
A gauche, la scierie avec sa très haute cheminée, produisait des bois de toutes dimensions et des caisses prêtes à être clouées.
Ces usines ont été créées par des industriels visionnaires transians, la famille Fournial : en 1825 la scierie, puis la centrale électrique en 1887, ainsi que celle de la Motte.
Trans fut ainsi le premier village électrifié du Var.

Bords de la Nartuby avec vue sur le Moulin de l’Antiquaire
Trans signifie « au-delà de ».
La Nartuby, rivière à deux sources (Ampus et Montferrat), et affluent de l’Argens, a joué un grand rôle dans le développement économique et industriel de la commune.
Elle est admirable par ses gorges, mais capricieuse et impétueuse par ses crues parfois dévastatrices, en 1674, 1827 et 2010.

le Pont Vieux et les cascades
Les frères Bertrand ont construit ce pont en l’an X de la république (1801), d’où son nom.
Emporté par une grosse crue, il sera reconstruit en l’an XI (1802), malgré un désaccord avec la commune. Ce pont desservait 3 moulins, à huile, à farine et à épeautre.
En 1953, le moulin à farine, appartenant à Monsieur Saurin (ancien maire), et les ruines des moulins à huile et à épeautre de Monsieur Fournial, ont été rachetées par Monsieur Cotta, en vue de refaire un moulin à huile. Les travaux de restauration ont été terminés en 1960.
Le moulin à épeautre a été remplacé par un moulin à recense (huile de moindre qualité, servant uniquement à l’industrie, savon de Marseille.).
Les moulins étaient actionnés par l’eau de la Nartuby pour l’un, et le canal dérivé de la Foux pour l’autre.
Ces moulins ont été les premiers à utiliser une centrifugeuse pour extraire l’huile, vendue au magasin sur place, sous l’appellation « GOUTTE D’OR », jusqu’en 1971.

Le Moulin à huile communal, actuel local du Syndicat Mixte de l’Argens
L’ancien moulin à huile communal, autrefois moulin du seigneur, conserve toujours son mécanisme d’origine.
Ce bâtiment réhabilité en 2001 pour abriter la médiathèque, abrite aujourd’hui les bureaux du Syndicat Mixte de l’Argens.
Ce moulin a fonctionné jusque dans les années 1970.
Sur la façade, on peut lire un hommage à l’huile d’olive, écrit par Frédéric Mistral, dans son poème « les Isclo d’Or » : « Nous autres les bons provençaux, au suffrage universel, voterons pour l’huile, et ferons l’aïoli ».
Source : L’Escolo dei Moulin.


ZONE MAIRIE (5 cartes)

La filature Garnier, avenue de la Gare
Trans-en-Provence a été un grand centre industriel avec une très importante filature de soie (dont le bâtiment subsiste) et non une magnanerie.
En effet, une magnanerie n’était destinée exclusivement qu’à l’élevage des vers à soie. Or, ce n’était pas le cas à Trans, car on y exploitait les cocons qui étaient produits dans le village même, aux alentours et aussi de l’étranger.
La soie qui y était produite partait à Lyon, par le train depuis Trans (la gare ayant été inaugurée en 1864), vers les usines de tissage (les Canuts).
Cette filature se nommait la filature Ricaud, avant de porter le nom de Garnier, suite à sa reprise vers 1880 par Monsieur Garnier de Marseille. La filature Garnier a compté jusqu’à 150 ouvrières.
En 1921, la filature devint la propriété de Monsieur Sirmakéchian.
La photo de la filature que vous voyez ci-contre date de la fin XIXe-début XXe siècle.
Source : Blog Nadine Barret

Route Nationale et place Saint-Roch, actuelle avenue de la Gare et place de la Victoire
La filature tient une grande place sur la route nationale, en effet jusqu’au XVIe siècle, le travail de la soie relevait de la simple économie familiale.
En 1727, une installation nouvelle (originaire du Piémont), probablement la première en France, s’est créee à Trans pour « organiser les soies ».
Le fil produit dans le Var de grande qualité, était notamment expédié à Lyon.

Le Pont Neuf, actuel pont Collomp
Le pont neuf, dernier pont construit dans le village, prolonge la route nationale et fluidifie la circulation.
On distingue le canal d’amenée d’eau qui alimentait la roue à aube, au niveau du jeu de boules.

Chapelle Saint-Roch avec vue sur l’actuel boulodrome
Au début du XXe siècle, la roue à aube, en contrebas de la Chapelle Saint-Roch, était alimentée par le canal et faisait fonctionner le moulin à huile de Monsieur Saurin, où se trouvent actuellement La Poste et la Mairie.

Le Monument aux Morts
Ce Monument a été érigé par souscription publique et fut inauguré le 30 avril 1922, sur la place dite « du banquet », devenue par la suite, place de la victoire.
Il honore les Transians morts pour la France.


ZONE PROXIMITE ECOLE JEAN MOULIN (1 carte)

L’école des garçons, avenue Marguerite de Provence
L’école de garçons était située sur la route de Draguignan.
C’était cette route qui permettait d’aller à la préfecture du Var, à Draguignan à l’époque.
L’école existe toujours mais on y trouve des appartements sur le côté gauche, et la crèche « Les petits loups » sur le côté droit.
Une nouvelle école a été construite non loin de là qui porte le nom d’école primaire Jean Moulin.
Source : Blog Nadine Barret


ZONE ANCIENNE GARE (2 cartes)

La gare
Le 29 septembre 1864, le premier train entra dans la gare de Trans.
Ce début est d’un heureux augure, tant pour la compagnie du chemin de fer que pour l’industrie et l’agriculture de notre pays, auxquels les plus importants débouchés seront ouverts désormais.
Cependant, la gare de Trans n’est plus en service de nos jours et les rails ont été supprimés, dans les années 1980.

Vue générale avec la gare en premier plan
La culture de l’olivier représentait 70 % du territoire agricole communal.
« Au lendemain de la Guerre de 1870, il y a vingt-cinq moulins à huile qui fonctionnent à Trans et on envisage (mais ce projet ne se réalisera pas) l’établissement d’un marché aux huiles qui se tiendra une fois par semaine.
En effet, on évalue alors le chiffre d’affaires des fabricants et négociants à deux millions de francs, ce qui est très important. »
Source : Trans en Provence – Guillaume Barles – Ed. Jeanne Laffitte – Marseille 1982

Tarifs

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Gratuit

Périodes d'ouverture

Périodes d'ouverture

Du 13 novembre 2025 au 31 décembre 2025 - Ouvert tous les jours
tous les jours, en libre service
Toute l'année 2026 - Ouvert tous les jours
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Localisation

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Trans en Provence - Circuit des cartes postales
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Mis à jour le 17 novembre 2025 à 09:54
par Office de tourisme intercommunal Dracénie Provence Verdon
(Identifiant de l'offre : 7587997)
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