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Circuit des forts en Menton, Riviera & Merveilles

à Roquebrune-Cap-Martin
87.7 km
Aller simple / Itinérance
  • La ligne Maginot renforce la défense militaire le long de la frontière italienne dès 1929. Ainsi, entre Menton et Tende, se dressent de nombreux forts, riches témoins de l'histoire. À chacun d'inventer son itinéraire pour les découvrir au gré des routes.

  • 1 - Le Fort du cap Martin
    Situé sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin, l’ouvrage du Cap
    Martin faisait partie de la ligne Maginot alpine et comporte 3 blocs de
    combat. Il s’agit du dernier ouvrage à l’extrémité sud de la ligne. Unique,
    d’une profondeur de 25m, il s’agit d’un bloc sous casemate avec une
    entrée en puits. Comme tous les ouvrages de la ligne Maginot, celui-ci
    permettait une vie souterraine en parfaite autarcie de 3 à 4 mois. Son
    équipage était composé de 343 soldats et...
    1 - Le Fort du cap Martin
    Situé sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin, l’ouvrage du Cap
    Martin faisait partie de la ligne Maginot alpine et comporte 3 blocs de
    combat. Il s’agit du dernier ouvrage à l’extrémité sud de la ligne. Unique,
    d’une profondeur de 25m, il s’agit d’un bloc sous casemate avec une
    entrée en puits. Comme tous les ouvrages de la ligne Maginot, celui-ci
    permettait une vie souterraine en parfaite autarcie de 3 à 4 mois. Son
    équipage était composé de 343 soldats et 11 officiers. Le site fortifié
    devait protéger le territoire français d’une invasion italienne, en croisant
    ses tirs avec l’ouvrage de Roquebrune. En juin 1940, l’ouvrage, exposé
    aux tirs directs de l’artillerie italienne dut tirer sur Menton afin d’interdire
    le passage aux troupes de Mussolini et fut largement bombardé.

    2 - Le Fort de Sainte Agnès
    Dernier rempart de la ligne Maginot, le fort de Sainte-Agnès en
    constituait, avec l’ouvrage du Cap-Martin sur le littoral, l’ultime
    bastion sud : il permettait de cadenasser le passage du littoral. La
    construction de l’ouvrage sur cet éperon rocheux surplombant la baie
    de Menton dura 6 ans, de 1932 à 1938. Le Fort, constitué de 6 blocs
    est une véritable ville souterraine creusée sous le village. L’édifice
    équivaut à un immeuble de quatre étages encastré dans la colline.
    On compte 2000m2 de galeries et de salles souterraines avec des
    équipements ultramodernes pour l’époque. Le Fort pouvait héberger
    350 hommes de troupe qui pouvaient y vivre en complète autarcie
    pendant 3 mois. La mission du Fort était défensive : empêcher
    les Italiens de s’infiltrer par le littoral, d’entrer dans Menton et de
    progresser le long de la côte vers Nice.

    3 - Le Fort de Castillon
    Le fort est un ouvrage de la ligne Maginot situé au col de Castillon à 740m d’altitude,
    situé sous les ruines de l’ancien village médiéval. La mission de l’ouvrage, dont les travaux commencèrent en 1932, était de barrer l’accès au col de Castillon et d’assurer la continuité de feu d’infanterie et d’artillerie entre Ste-Agnès et le fort du Barbonnet. Les
    effectifs étaient composés de 337 soldats et sous-officiers, encadrés par 7 officiers. Le fort de Castillon ne servira réellement que du 22 au 25 juin 1940 face à une attaque italienne en provenance de la frontière comprise entre la Pierre Pointue et la baisse de Scuvion.

    4 - Le Fort Saint Roch à Sospel
    Le fort Saint-Roch fait partie de la ligne Maginot. Construit dans les
    années 30, il a nécessité 5 000m3 de béton et 385 tonnes d’acier. La
    mission confiée à l’ouvrage était non seulement de participer à la
    continuité des tirs avec les ouvrages voisins pour former une ligne de
    résistance, mais aussi d’assurer le barrage de la voie ferrée Sospel-
    Breil avec son canon de 75mm et ses deux mortiers de 81mm d’action
    frontale. Cette forteresse, qui a abrité jusqu’à 260 hommes, officiers
    compris, possède encore un canon de 149mm pesant 13 tonnes, et
    plusieurs de ses salles font revivre le quotidien de ses troupes.

    5 - Le Fort du Barbonnet à Sospel
    Construit au sommet du Mont Barbonnet qui culmine à 847m, il
    barrait la Vallée de la Bévéra et le Col de Braus, protégeant ainsi Nice.
    Ce sommet a été fortifié en plusieurs fois : d’abord en 1883-1886, avec
    la construction d’un fort Séré de Rivières, qui est modernisé ensuite de
    1891 à 1917 (rajouts de couches de béton et quelques blindages), puis
    de nouveau en 1931-1935, sous la forme d’un ouvrage d’artillerie
    dans le cadre de la ligne Maginot. Sa mission était d’empêcher
    une invasion de Nice en surveillant la vallée de la Bévéra, le Col de
    Castillon et le Col de Braus. Dès sa construction, il accueille 2 tourelles
    Mougin modèle 1876, armées chacune de deux canons de 155L, ce
    qui le rend en 1887 l’un des 3 ouvrages les plus cuirassés de France.

    6 - Fort de l'Agaisen à Sospel
    Dans le cadre de la ligne Maginot, l’ouvrage de l’Agaisen a été établi au
    sommet du mont Agaisen qui domine la vallée de la Bévéra et la petite
    ville de Sospel, à une altitude de 750 mètres. Sa construction entre 1930
    et 1937 a coûté un total de 24,6 millions de francs. Il s’agit d’un ouvrage
    strictement défensif. Une tourelle encore en fonction est capable de
    tirer à 360 degrés. Les entrées sont de plain-pied, tandis que les accès
    aux blocs se font par des puits avec escaliers et monte-charge. Ses
    infrastructures souterraines (galeries, centrale électrique, ascenseurs,
    blocs de combat …) comptaient 400 soldats qui participèrent avec
    succès aux combats de juin 1940 qui empêchèrent le passage de
    l’armée italienne dans la vallée de la Bévéra.

    7 - CHAR M5A1 STUART
    Il s’agit d’un char original du bataillon d’infanterie de montagne de
    la 1ère division française libre. Il a été immobilisé par une mine antichar
    sur le plateau de l’Authion, au camp de Cabanes Vieilles, le 10 avril 1945.
    Poussé dans un ravin le 11 avril car il bloquait la route, ce char porte
    toujours sa peinture et ses marquages d’origine.
    Pour y accéder, il faut se rendre au Col de Turini (1 604m), monter par
    la RD68 jusqu’à la baisse de Camp d’Argent (1 737m), et continuer
    l’ascension en direction du circuit de l’Authion. Le char se trouve au camp
    de « Cabanes Vieilles », sur la gauche du circuit et à proximité d’un
    ancien casernement et d’une fromagerie en activité.

    8 - Camp des cabanes vieilles
    Le camp des « Cabanes Vieilles » a été construit sur les crêtes
    panoramiques du massif de l’Authion dans les années 1890 pour
    accueillir les troupes en manoeuvre. D’abord en bois, il sera ensuite
    agrandi et restauré en partie en pierre de taille. Dans les années 1930, un
    téléphérique est construit afin d’acheminer les vivres depuis la route
    de Moulinet. En période estivale, plus d’un millier d’hommes séjournaient
    dans le massif. En 1945, ce fut l’un des derniers territoires français libérés.

    9 - Fort de la Redoute Pointe des 3 communes
    La Redoute des Trois-Communes est un ouvrage bâti à 2 082m sur un
    sommet situé à la limite des communes de Breil-sur-Roya, Saorge et La
    Bollène-Vésubie. Construite entre 1897 et 1899 sur l’emplacement d’une
    ancienne batterie sarde, la Redoute des Trois Communes est le premier
    fort des Alpes-Maritimes construit en béton armé. Seule la façade
    de gorge est en pierres de taille. De forme pentagonale, elle est entourée
    d’un fossé. Elevée sur le point culminant du massif de l’Authion à 2080m
    d’altitude, elle surveille la crête de l’Ortiguié qui conduit au Col de Raus
    et à l’ancienne frontière, et à la Vallée des Merveilles au nord du pas du
    Diable. Son rôle était de protéger les forts de la Forca et mille Fourches.
    Occupé par les Allemands en 1943, la façade de l’ouvrage a souffert de
    l’attaque française du 12 avril 1945. Les effectifs étaient composés d’un
    officier, de deux sous-officiers et de 48 hommes de troupe.

    10 - Les Forts du col de Tende - Fort Central
    Le projet de construction des forts sur le Col de Tende faisait partie du
    plan de défense général de l’Italie décidé en 1871. L’objectif est alors de
    réaliser une ligne de protection pour empêcher l’accès vers Cuneo
    aux éventuels envahisseurs en provenance de la Vallée de la Roya. Le fort
    central, construit entre 1881 et 1885 et qui domine le Col de Tende à une
    altitude de 1926m, est situé à la frontière méridionale des communes de
    Tende et de La Brigue, restées italiennes après le rattachement de Nice et
    de la Savoie à la France en 1860. De ce fort partent plusieurs itinéraires
    pédestres faciles, à effectuer en famille. Il peut se rejoindre soit depuis
    Tende par la piste de Spegi, et les baisses de l’Ourne et de Peirefique
    (4x4 recommandé), soit depuis le versant italien via la route de la station
    « les Trois Amis ».
4389 mètres de dénivelé
  • Altitude maximum : 2271 m
  • Dénivelé total positif : 4389 m
  • Dénivelé total négatif : -2196 m
  • Dénivelé positif maximum : 207 m
  • Dénivelé négatif maximum : -164 m
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