Une forêt née au XIXe siècle
Jadis, les crêtes sommitales du Petit Luberon étaient composées essentiellement de grandes pelouses et de quelques bois. Les bergers y faisaient pâturer leurs troupeaux de moutons. En 1861, durant le Second Empire, un inspecteur des Eaux et Forêts s’est lancé dans un ambitieux programme de boisement. Il introduisit pour cela des graines de cèdres de l’Atlas récoltées de l’autre côté de la mer Méditerranée, au cœur des montagnes de l’Atlas algérien.
Ces premiers arbres sont arrivé à maturité à partir de 1920. Dans les années 1930, la cédraie occupe une surface de 60 hectares. Après un violent incendie en 1952 qui n’épargna qu’une partie de la plantation, les cèdres ont constitué une vaste forêt d’environ 250 hectares, qui s’épanouit essentiellement sur la crête sommitale et colonise l’ubac (versant nord), plus humide.