La crise sanitaire pénalise surtout l’Île-de-France, l’urbain de province et les massifs de ski.
Au cours du 1er trimestre 2021, la fréquentation hôtelière en France métropolitaine est de 14,8 millions de nuitées, en forte baisse par rapport au 1er trimestre 2020 (– 57 %).
La baisse est de 81 % en Île-de-France, soit 12,3 millions de nuitées de moins, par rapport à la moyenne des 1ers trimestres 2018 et 2019 (figure 3). Le recul est également important dans l’urbain de province (– 51 %, soit – 7,5 millions de nuitées).
Le recul de la clientèle d’affaires et de la clientèle non-résidente depuis le début de la crise sanitaire expliquerait en grande partie cette situation. La baisse de la fréquentation est moins importante dans les autres régions, mais toujours supérieure à 40 %.
Au début de l’année 2021, les remontées mécaniques des stations de sports d’hiver sont restées fermées, pénalisant fortement les hôtels situés dans les stations de ski. Au 1er trimestre 2021, dans les massifs de ski, la fréquentation des hôtels diminue de 84 % par rapport à la moyenne des 1ers trimestres des deux années précédant la crise sanitaire, soit une perte de 3,2 millions de nuitées. Auvergne-Rhône-Alpes, qui concentre les deux tiers des chambres d’hôtel en station de ski, est ainsi la 2e région la plus touchée par la baisse de la fréquentation hôtelière au 1er trimestre 2021, après l’Île-de-France (figure 4).
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 4ème région impactée par cette baisse de la fréquentation hôtelière avec des nuitées en chute de 57% par rapport à la moyenne des trimestres 2018 et 2019.
C’est un résultat en dessous de la moyenne nationale (située à 64%) qui montre que la région tire un peu plus son épingle du jeu par rapport aux autres grandes régions françaises.