Le littoral Azuréen

Débarquer du train en gare de Cannes, c’est être immédiatement plongé dans l’atmosphère de la Côte d’Azur. Plages sublimes, palaces de luxe et ambiance strass et paillettes, qui ont de tout temps fait la renommée de la Riviera, ne sont qu’à quelques minutes de marche. En descendant la rue des Serbes, on arrive directement sur la célèbre Croisette et son fameux Palais des festivals. Chaque année, en mai, c’est là que se retrouvent les plus grandes stars de cinéma du monde entier à l’occasion du Festival de Cannes. Juste derrière le Palais des festivals, le Vieux-Port de Cannes, haut-lieu d’amarrage de prestigieux yachts. La balade vaut le détour ! Elle se poursuit dans le quartier coloré du Suquet, le plus ancien de la ville. Puis sur l’eau : l’embarcadère vers les îles de Lérins, Sainte-Marguerite et Saint-Honorat (qui abrite un monastère fondé au Ve siècle), n’est qu’à quelques mètres de là.

Depuis Cannes, on peut choisir de poursuivre le circuit sur le littoral azuréen, vers Juan-les-Pins, ou de faire un crochet par l’arrière-pays, en passant par Mouans-Sartoux et Grasse. A Mouans-Sartoux, on visite l’Espace de l’Art Concret, un centre d’art contemporain où les œuvres revendiquent l’objectivité et l’autonomie du langage plastique (Le tableau n’a pas d’autre signification que « lui-même). Ses jardins, émaillés d’œuvres contemporaines, valent le détour !

Capitale mondiale du parfum, Grasse n’est qu’à 7 minutes de train. Depuis la gare, on atteint le Musée international de la Parfumerie en une vingtaine de minutes. On poursuit la visite au Musée Fragonard, une plongée dans l’univers du célèbre parfumeur local et une fête des sens !

On remonte à bord, direction Juan-les-Pins. Un spectacle saisissant commence : depuis la fenêtre du train qui longe les plages et les criques, on profite d’une vue dégagée sur la Méditerranée, où le bleu de la mer se marie à celui du ciel. 10 minutes de pur bonheur ! Une fois à Juan-les-Pins, on file vers la pinède – 10 minutes de marche suffiront. Bienvenue dans le poumon vert de la ville, où se dressent des pins parasols séculaires. C’est ici que se tient, chaque année en juillet, le festival Jazz à Juan, rendez-vous incontournable des afficionados. Prochain arrêt : Antibes. La gare se situe à quelques mètres à peine du port. De là, on rejoint facilement la vieille ville, joyau de la Riviera, via la Porte Marine. Protégé par les remparts, le vieil Antibes regorge de détails – façades, portes anciennes -, de terrasses de café et de traverses qui nourrissent son charme. Depuis la cathédrale, on emprunte les escaliers qui grimpent vers le château Grimaldi, aujourd’hui Musée Picasso. Sa terrasse, ponctuée d’œuvres et ouverte sur la mer, offre un spectacle saisissant. On file ensuite vers la surprenante Commune libre du Safranier : organisé autour de trois rues principales, ce quartier élit son propre maire depuis 1966 !

Le trajet est rapide : 10 minutes de train suffisent à rejoindre Cagnes-sur-Mer, prochaine étape de cette virée sur le littoral de la Côte d’Azur. Une fois à la gare de Cagnes-sur-Mer, on marche une vingtaine de minutes pour atteindre la ville médiévale, également appelée le Haut-de-Cagnes. Ce quartier de la ville, classé « site historique », et perché au sommet de la colline du château, a conservé toute son authenticité et offres de beaux points de vue sur la Méditerranée et le Mercantour. Avant de partir, on pousse aussi les portes du Musée Renoir, pour pénétrer dans l’univers du peintre impressionniste, qui a passé les 12 dernières années de sa vie à Cagnes-sur-Mer.

Arrivé à Nice, depuis la gare de Nice-Ville, gare principale de la ville, on emprunte l’avenue Jean Médecin pour rejoindre la célèbre promenade des Anglais, ponctuée de majestueux palaces, en une vingtaine de minutes de marche. En chemin, on marque une pause place Masséna, le cœur de la ville, où s’élèvent de belles arcades ocre et rouge. La balade continue place Garibaldi, où l’on apprécie de magnifiques façades aux couleurs chaudes, confortablement installé à l’une des nombreuses terrasses de cafés et de restaurants. Si la motivation est au rendez-vous, on grimpe jusqu’au sommet de la colline de Cimiez, d’où la vue panoramique sur Nice est à couper le souffle. Une belle manière d’achever ce voyage sur le littoral azuréen.