Portée à Orange par une distribution éblouissante, cette traviata réunira la sublime Nadine Sierra dans le rôle-titre, entourée de Javier Camarena et Ludovic Tézier, sous la direction de Paolo Arrivabeni.
Opéra mis en espace.
Opéra mis en espace.
La censure, officielle ou morale, a été la compagne la plus constante dans la vie de Giuseppe Verdi. Celle-ci s’attaquait en général aux thèmes politiques abordés par le compositeur de Busseto : l’assassinat d’un roi en scène (Un ballo in maschera), la conduite répréhensible d’un autre monarque (François Ier devenu Duc de Mantoue dans Rigoletto) ou encore
les innombrables appels masqués à la révolte contre l’Autriche dont ses œuvres de jeunesse sont émaillées.
Mais jamais elle ne le frappa aussi intimement que pour La traviata (la dévoyée) : Verdi partageait alors sa vie avec Giuseppina Strepponi, créatrice d’Abigaille (Nabucco), fille mère au passé mouvementé, et devait affronter les vexations et le rejet de la bourgeoisie bien-pensante.
Difficile de ne pas faire le rapprochement avec l’histoire de cette courtisane parisienne qui renonce à l’amour pour ne pas nuire à la réputation de sa « belle-famille ». Frappée par la tuberculose, elle meurt dans un dénuement total, apportant la dimension pathétique que le mélodrame du XIXe siècle exigeait.
Four absolu le soir de sa création, La traviata est unanimement reconnue comme l’une des œuvres majeures de l’art lyrique et surtout la plus belle narration musicale du fondement du romantisme : le sacrifice par amour.
Opéra en 3 actes et un prologue
Musique de Giuseppe Verdi (1813-1901)
Livret de Francesco Maria Piave
d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias
Création : Teatro La Fenice de Venise, 6 mars 1853
Direction musicale Paolo Arrivabeni
Chœurs de l'Opéra national de Lyon
Orchestre Philharmonique de Marseille
Violetta Valéry : Nadine Sierra
Flora Bervoix : Éléonore Pancrazi
Annina : Valentine Lemercier
Alfredo Germont : Javier Camarena
Giorgio Germont : Ludovic Tézier
Gastone : Christophe Berry
Report au lendemain, en cas de mauvais temps
les innombrables appels masqués à la révolte contre l’Autriche dont ses œuvres de jeunesse sont émaillées.
Mais jamais elle ne le frappa aussi intimement que pour La traviata (la dévoyée) : Verdi partageait alors sa vie avec Giuseppina Strepponi, créatrice d’Abigaille (Nabucco), fille mère au passé mouvementé, et devait affronter les vexations et le rejet de la bourgeoisie bien-pensante.
Difficile de ne pas faire le rapprochement avec l’histoire de cette courtisane parisienne qui renonce à l’amour pour ne pas nuire à la réputation de sa « belle-famille ». Frappée par la tuberculose, elle meurt dans un dénuement total, apportant la dimension pathétique que le mélodrame du XIXe siècle exigeait.
Four absolu le soir de sa création, La traviata est unanimement reconnue comme l’une des œuvres majeures de l’art lyrique et surtout la plus belle narration musicale du fondement du romantisme : le sacrifice par amour.
Opéra en 3 actes et un prologue
Musique de Giuseppe Verdi (1813-1901)
Livret de Francesco Maria Piave
d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias
Création : Teatro La Fenice de Venise, 6 mars 1853
Direction musicale Paolo Arrivabeni
Chœurs de l'Opéra national de Lyon
Orchestre Philharmonique de Marseille
Violetta Valéry : Nadine Sierra
Flora Bervoix : Éléonore Pancrazi
Annina : Valentine Lemercier
Alfredo Germont : Javier Camarena
Giorgio Germont : Ludovic Tézier
Gastone : Christophe Berry
Report au lendemain, en cas de mauvais temps


