
Pour ce rendez-vous incontournable de la musique contemporaine, le festival Messiaen accueille cette année Fuminori Tanada, pianiste et fidèle compagnon de L'Itinéraire. Un récital qui croise sa double culture franco-japonaise.
"Célébrer L’Itinéraire c’est aussi mettre en lumière les musiciens d’excellence qui composent l’ensemble et font toute sa richesse. Focus sur le pianiste Fuminori Tanada, fidèle compagnon de L’Itinéraire depuis de nombreuses années, dont le récital croise sa double culture franco-japonaise et sa double activité de pianiste et compositeur.
Un ensemble de cordes résonantes : c’est ainsi que Tristan Murail aborde le piano dans les Territoires de l’oubli. La pédale reste enfoncée pendant toute l’œuvre, créant des échos et des résonances comme autant de « territoires successifs, délimités par l’oubli des fréquences qui s’éteignent. » Les quatre études de Michaël Levinas exploitent elles aussi la pédale sostenuto, qui permet de jouer avec les résonances, les attaques et les durées des sons, complété par des modes de jeu dans les cordes. C’est davantage la mémoire que l’oubli qui traverse les autres pièces : un souvenir d’enfance prégnant chez Yoshio Hachimura, celui de la découverte de la fleur Higanbana (« fleur de l’équinoxe », parmi ses nombreuses appellations), des réminiscences de Debussy dans le prélude de Messiaen, deuxième des Huit préludes qui cachent des études de couleurs – qui sont ici le gris, le mauve, le bleu de Prusse, le diamanté et l’argenté."
Un ensemble de cordes résonantes : c’est ainsi que Tristan Murail aborde le piano dans les Territoires de l’oubli. La pédale reste enfoncée pendant toute l’œuvre, créant des échos et des résonances comme autant de « territoires successifs, délimités par l’oubli des fréquences qui s’éteignent. » Les quatre études de Michaël Levinas exploitent elles aussi la pédale sostenuto, qui permet de jouer avec les résonances, les attaques et les durées des sons, complété par des modes de jeu dans les cordes. C’est davantage la mémoire que l’oubli qui traverse les autres pièces : un souvenir d’enfance prégnant chez Yoshio Hachimura, celui de la découverte de la fleur Higanbana (« fleur de l’équinoxe », parmi ses nombreuses appellations), des réminiscences de Debussy dans le prélude de Messiaen, deuxième des Huit préludes qui cachent des études de couleurs – qui sont ici le gris, le mauve, le bleu de Prusse, le diamanté et l’argenté."
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