Vendredi 12 décembre de 18:00 à 19:30

Conférence ARCHIPAL

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Salle des fêtes St SATURNIN-Les-APT, 84490 Saint-Saturnin-lès-Apt
La Provence des Oratoriens : du berceau au bastion (XVIIe-XVI s)
Docteur en histoire moderne, François-Xavier CARLOTTI est chercheur associé au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, chargé de cours à Avignon et Aix Marseille Universités.
La suppression des congrégations religieuses en 1792 a plongé dans l’oubli l’ancien Oratoire de
France. Des noms ont certes survécu, ainsi celui de l’érudit pugetois Jean-Pierre Papon, des études
se sont penchées sur l’engagement éducatif de ces brillants pédagogues ou leur implication dans la
querelle janséniste. Mais l’étendue de l’action de ces quelque 8 000 Pères et Confrères dans le vaste
champ de l’apostolat au point culminant de la Réforme catholique est restée longtemps ignorée.
La sanctification du clergé, tel était en 1611 le projet de Pierre de Bérulle, fondateur parisien de
l’Oratoire, dont l’œuvre centralisatrice se greffe sur deux racines plus anciennes, poussées sous les
influences croisées de Rome, Avignon et Aix : l’italienne, l’Oratorio romano de Filippo Neri, et la
provençale, née de la dissidence du Comtadin Jean-Baptiste Romillon, issu de la Doctrine
chrétienne. La genèse de l’Oratoire fait ainsi intervenir, sur les rives de la Méditerranée, un acteur
primitif, dont la trajectoire personnelle mérite d’être éclairée en ce qu’elle détermine, pour deux
siècles, l’être collectif de ses disciples et successeurs en Provence et Languedoc. En jeu, la question
des vœux de religion, car l’Oratoire, institut séculier, n’en impose pas. Ici sont jetées ses fondations
méridionales, premier chapitre d'une histoire singulière.
L'emprise du « troisième département » oratorien, celui du Midi, s’étend bientôt sur 65 diocèses et
10 provinces ecclésiastiques. En Provence orientale, les fils de Bérulle échouent devant
Draguignan, et leur présence à Brignoles est éphémère, mais ils disposent rapidement de solides
positions à Toulon, Hyères et Ollioules, Grasse, Aups et Cotignac. Et la persécution déchaînée
contre eux de 1670 à 1750, en raison de leur prétendu jansénisme, transforme leurs « maisons » en
autant de camps retranchés, de bastions irréductibles.
Cette conférence s’attachera à éclairer le puissant réseau congréganiste ainsi formé, aussi pérenne
qu’étonnant dans ses formes.

La suppression des congrégations religieuses en 1792 a plongé dans l’oubli l’ancien Oratoire de
France. Des noms ont certes survécu, ainsi celui de l’érudit pugetois Jean-Pierre Papon, des études
se sont penchées sur l’engagement éducatif de ces brillants pédagogues ou leur implication dans la
querelle janséniste. Mais l’étendue de l’action de ces quelque 8 000 Pères et Confrères dans le vaste
champ de l’apostolat au point culminant de la Réforme catholique est restée longtemps ignorée.
La sanctification du clergé, tel était en 1611 le projet de Pierre de Bérulle, fondateur parisien de
l’Oratoire, dont l’œuvre centralisatrice se greffe sur deux racines plus anciennes, poussées sous les
influences croisées de Rome, Avignon et Aix : l’italienne, l’Oratorio romano de Filippo Neri, et la
provençale, née de la dissidence du Comtadin Jean-Baptiste Romillon, issu de la Doctrine
chrétienne. La genèse de l’Oratoire fait ainsi intervenir, sur les rives de la Méditerranée, un acteur
primitif, dont la trajectoire personnelle mérite d’être éclairée en ce qu’elle détermine, pour deux
siècles, l’être collectif de ses disciples et successeurs en Provence et Languedoc. En jeu, la question
des vœux de religion, car l’Oratoire, institut séculier, n’en impose pas. Ici sont jetées ses fondations
méridionales, premier chapitre d'une histoire singulière.
L'emprise du « troisième département » oratorien, celui du Midi, s’étend bientôt sur 65 diocèses et
10 provinces ecclésiastiques. En Provence orientale, les fils de Bérulle échouent devant
Draguignan, et leur présence à Brignoles est éphémère, mais ils disposent rapidement de solides
positions à Toulon, Hyères et Ollioules, Grasse, Aups et Cotignac. Et la persécution déchaînée
contre eux de 1670 à 1750, en raison de leur prétendu jansénisme, transforme leurs « maisons » en
autant de camps retranchés, de bastions irréductibles.
Cette conférence s’attachera à éclairer le puissant réseau congréganiste ainsi formé, aussi pérenne
qu’étonnant dans ses formes.

La suppression des congrégations religieuses en 1792 a plongé dans l’oubli l’ancien Oratoire de
France. Des noms ont certes survécu, ainsi celui de l’érudit pugetois Jean-Pierre Papon, des études
se sont penchées sur l’engagement éducatif de ces brillants pédagogues ou leur implication dans la
querelle janséniste. Mais l’étendue de l’action de ces quelque 8 000 Pères et Confrères dans le vaste
champ de l’apostolat au point culminant de la Réforme catholique est restée longtemps ignorée.
La sanctification du clergé, tel était en 1611 le projet de Pierre de Bérulle, fondateur parisien de
l’Oratoire, dont l’œuvre centralisatrice se greffe sur deux racines plus anciennes, poussées sous les
influences croisées de Rome, Avignon et Aix : l’italienne, l’Oratorio romano de Filippo Neri, et la
provençale, née de la dissidence du Comtadin Jean-Baptiste Romillon, issu de la Doctrine
chrétienne. La genèse de l’Oratoire fait ainsi intervenir, sur les rives de la Méditerranée, un acteur
primitif, dont la trajectoire personnelle mérite d’être éclairée en ce qu’elle détermine, pour deux
siècles, l’être collectif de ses disciples et successeurs en Provence et Languedoc. En jeu, la question
des vœux de religion, car l’Oratoire, institut séculier, n’en impose pas. Ici sont jetées ses fondations
méridionales, premier chapitre d'une histoire singulière.
L'emprise du « troisième département » oratorien, celui du Midi, s’étend bientôt sur 65 diocèses et
10 provinces ecclésiastiques. En Provence orientale, les fils de Bérulle échouent devant
Draguignan, et leur présence à Brignoles est éphémère, mais ils disposent rapidement de solides
positions à Toulon, Hyères et Ollioules, Grasse, Aups et Cotignac. Et la persécution déchaînée
contre eux de 1670 à 1750, en raison de leur prétendu jansénisme, transforme leurs « maisons » en
autant de camps retranchés, de bastions irréductibles.
Cette conférence s’attachera à éclairer le puissant réseau congréganiste ainsi formé, aussi pérenne
qu’étonnant dans ses formes.

La suppression des congrégations religieuses en 1792 a plongé dans l’oubli l’ancien Oratoire de
France. Des noms ont certes survécu, ainsi celui de l’érudit pugetois Jean-Pierre Papon, des études
se sont penchées sur l’engagement éducatif de ces brillants pédagogues ou leur implication dans la
querelle janséniste. Mais l’étendue de l’action de ces quelque 8 000 Pères et Confrères dans le vaste
champ de l’apostolat au point culminant de la Réforme catholique est restée longtemps ignorée.
La sanctification du clergé, tel était en 1611 le projet de Pierre de Bérulle, fondateur parisien de
l’Oratoire, dont l’œuvre centralisatrice se greffe sur deux racines plus anciennes, poussées sous les
influences croisées de Rome, Avignon et Aix : l’italienne, l’Oratorio romano de Filippo Neri, et la
provençale, née de la dissidence du Comtadin Jean-Baptiste Romillon, issu de la Doctrine
chrétienne. La genèse de l’Oratoire fait ainsi intervenir, sur les rives de la Méditerranée, un acteur
primitif, dont la trajectoire personnelle mérite d’être éclairée en ce qu’elle détermine, pour deux
siècles, l’être collectif de ses disciples et successeurs en Provence et Languedoc. En jeu, la question
des vœux de religion, car l’Oratoire, institut séculier, n’en impose pas. Ici sont jetées ses fondations
méridionales, premier chapitre d'une histoire singulière.
L'emprise du « troisième département » oratorien, celui du Midi, s’étend bientôt sur 65 diocèses et
10 provinces ecclésiastiques. En Provence orientale, les fils de Bérulle échouent devant
Draguignan, et leur présence à Brignoles est éphémère, mais ils disposent rapidement de solides
positions à Toulon, Hyères et Ollioules, Grasse, Aups et Cotignac. Et la persécution déchaînée
contre eux de 1670 à 1750, en raison de lLa suppression des congrégations religieuses en 1792 a plongé dans l’oubli l’ancien Oratoire de
France. Des noms ont certes survécu, ainsi celui de l’érudit pugetois Jean-Pierre Papon, des études
se sont penchées sur l’engagement éducatif de ces brillants pédagogues ou leur implication dans la
querelle janséniste. Mais l’étendue de l’action de ces quelque 8 000 Pères et Confrères dans le vaste
champ de l’apostolat au point culminant de la Réforme catholique est restée longtemps ignorée.
La sanctification du clergé, tel était en 1611 le projet de Pierre de Bérulle, fondateur parisien de
l’Oratoire, dont l’œuvre centralisatrice se greffe sur deux racines plus anciennes, poussées sous les
influences croisées de Rome, Avignon et Aix : l’italienne, l’Oratorio romano de Filippo Neri, et la
provençale, née de la dissidence du Comtadin Jean-Baptiste Romillon, issu de la Doctrine
chrétienne. La genèse de l’Oratoire fait ainsi intervenir, sur les rives de la Méditerranée, un acteur
primitif, dont la trajectoire personnelle mérite d’être éclairée en ce qu’elle détermine, pour deux
siècles, l’être collectif de ses disciples et successeurs en Provence et Languedoc. En jeu, la question
des vœux de religion, car l’Oratoire, institut séculier, n’en impose pas. Ici sont jetées ses fondations
méridionales, premier chapitre d'une histoire singulière.
L'emprise du « troisième département » oratorien, celui du Midi, s’étend bientôt sur 65 diocèses et
10 provinces ecclésiastiques. En Provence orientale, les fils de Bérulle échouent devant
Draguignan, et leur présence à Brignoles est éphémère, mais ils disposent rapidement de solides
positions à Toulon, Hyères et Ollioules, Grasse, Aups et Cotignac. Et la persécution déchaînée
contre eux de 1670 à 1750, en raison de leur prétendu jansénisme, transforme leurs « maisons » en
autant de camps retranchés, de bastions irréductibles.
Cette conférence s’attachera à éclairer le puissant réseau congréganiste ainsi formé, aussi pérenne
qu’étonnant dans ses formes.



eur prétendu jansénisme, transforme leurs « maisons » en
autant de camps retranchés, de bastions irréductibles.
Cette conférence s’attachera à éclairer le puissant réseau congréganiste ainsi formé, aussi pérenne
qu’étonnant dans ses formes.

Tarifs

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Gratuit

Horaires

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Le 12 décembre 2025
  • 18:00 à 19:30

Localisation

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Langues parlées

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  • Français
Mis à jour le 25 novembre 2025 à 14:25
par Office de Tourisme Intercommunal Pays d’Apt Luberon
(Identifiant de l'offre : 7599207)
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