La mer Méditerranée est devenue une frontière épaisse. Les femmes, absentes du grand récit des migrations, des Odyssées contemporaines, se déplacent pourtant depuis toujours.
Cathryn Boch fabrique des contre-géographies personnelles, charnelles, militantes avec sa machine à coudre et dit l’urgence de s’en retourner au geste pour parler d’exclusion, d’oppression, de violence, de survie. Mais surtout elle réveille des résistances, des luttes, agite les espoirs.
« Je trace des lignes à la machine à coudre sur, à travers, avec, toutes sortes d’écritures de territoires. Des cartes, des frontières, des déplacements, des paysages, réels et imaginaires, et en creux, le corps. Le mien d’abord, mes mains guident le support qui résiste sous la machine, le corps est sollicité de toutes ses forces. C’est physique. La carte, le territoire, la frontière aussi c’est physique, on s’y cogne, et souvent encore on y meurt. Je fabrique des contre-géographies personnelles, charnelles, militantes. Il y a une urgence de la fabrique (de faire) qui répond à l’urgence sociale, écologique, humanitaire que nous vivons et qui habite nos corps. La mer Méditerranée est devenue une frontière épaisse où l’on reste... Des milliers de personnes tentent malgré tout de trouver refuge et cherchent une protection en Europe, 48% sont des femmes. » — Cathryn Boch
Vernissage le samedi 20 mai de 11h à 13h.
« Je trace des lignes à la machine à coudre sur, à travers, avec, toutes sortes d’écritures de territoires. Des cartes, des frontières, des déplacements, des paysages, réels et imaginaires, et en creux, le corps. Le mien d’abord, mes mains guident le support qui résiste sous la machine, le corps est sollicité de toutes ses forces. C’est physique. La carte, le territoire, la frontière aussi c’est physique, on s’y cogne, et souvent encore on y meurt. Je fabrique des contre-géographies personnelles, charnelles, militantes. Il y a une urgence de la fabrique (de faire) qui répond à l’urgence sociale, écologique, humanitaire que nous vivons et qui habite nos corps. La mer Méditerranée est devenue une frontière épaisse où l’on reste... Des milliers de personnes tentent malgré tout de trouver refuge et cherchent une protection en Europe, 48% sont des femmes. » — Cathryn Boch
Vernissage le samedi 20 mai de 11h à 13h.

