> Avec sa voix d’or, Alberto Pollan sait nous faire danser au son de la salsa, du merengue ou de la bachata. Ce chanteur cubain, ex soliste du Tropicana de Santiago, maîtrise le style et nous emporte dans le rythme et l’émotion.
Sa générosité sans limite en fait un habitué de toutes les soirées salsa de la côte d’azur, de Marseille jusqu’à Gênes, en passant par Monaco et Cannes.
> Raul Paz
"Je n’ai jamais eu peur d’être oublié du public. En tant qu’artiste cubain en France, j’ai eu la chance de vivre une vie extraordinaire pendant 15 ans : 10 albums et autant de tournées, des centaines de milliers de disques vendus, l’Olympia en mon nom. Qu’espérer de plus ! Que cela dure un jour, 10 ou 20 ans, c’est du bonus ; non une obsession. Bien au contraire, en ces temps de réseaux sociaux et de promiscuité à outrance, je n'ai parfois pas envie d'être trop visible, mais l'envie de communiquer à travers la musique demeure et de retrouver mon public et tous ceux qui m'ont soutenu depuis mes débuts. Je serai éternellement reconnaissant envers la France, et tous les acteurs qui m’ont accompagné, car il y a beaucoup de monde derrière le succès d’un artiste.
Une pensée néanmoins me travaillait à l'époque : en tant que représentant de la scène cubaine en Europe, je ne m’étais jamais produit à Cuba. Personne ne me connaissait là-bas ! Certains spécialistes de la musique cubaine ou du monde me le faisaient parfois bien savoir ! Récit de vie d’un migrant…
Pourquoi suis-je retourné à Cuba ? : C’est une question facile à poser et presque impossible à répondre du moins en toute sincérité. Tous les cubains connaissent cette obsession : partir, rester ou revenir à cette île pirate. Leonardo Padura n’en peut plus qu'on lui demande pourquoi il reste vivre à Cuba. Je me demandais souvent, si je faisais bien de revenir. Dès mon arrivée à Cuba, j’ai eu tout de suite la chance de rencontrer le public cubain. En peu de mois, je remplissais des théâtres et réalisais ma première tournée dans l’île. C’était un moment extraordinaire de rencontres. Je n’avais pas l’impression que le public cubain me découvrait mais plutôt qu’il ne m’avait jamais oublié. Je crois que revenir à l’endroit d’où l’on vient est un besoin que nous avons tous à un moment de notre vie. Revenir pour comprendre certaines choses… des choses restées en suspens, d’ordre familial ou social, et personnel afin de donner une dimension plus sereine à ma propre existence. Boucler la boucle.
Pendant les 10 années qui ont suivi, j’ai sorti plusieurs disques à Cuba, gagné des prix, réalisé des musiques de films et de séries télé, produit de jeunes artistes, écrit un livre, mais surtout j’ai renoué avec mes racines, les traditions de la campagne, la musique de ma région, mon naturel. Dans le même temps, j'ai reçu la médaille de Chevalier de l'ordre national du mérite comme pour me rappeler que la France n'était jamais bien loin.
Alors que longtemps je m’étais identifié au Don Rigoberto de Mario Vargas Llosa qui était né, avait vécu et souhaitait mourir dans l’archétype de la grande ville, je me suis installé en pleine campagne cubaine, là où je suis né, loin de La Havane pour développer un projet socio-culturel, écologique et communautaire. Ce retour à la nature, à la musique de ma région, à la façon de faire de la campagne a provoqué une rencontre avec un moi intérieur que je ne soupçonnais pas et qui m’a fait évoluer en tant qu’artiste en assumant mes racines. C’est cette inspiration “guajira” que je vous livre aujourd’hui dans ce nouvel album que je vous invite à découvrir ».
Buvette et petite restauration
Food truck spécial Amérique latine avec La Casita, La Pachamama, El Jefe.
Espace pour danser.
> Raul Paz
"Je n’ai jamais eu peur d’être oublié du public. En tant qu’artiste cubain en France, j’ai eu la chance de vivre une vie extraordinaire pendant 15 ans : 10 albums et autant de tournées, des centaines de milliers de disques vendus, l’Olympia en mon nom. Qu’espérer de plus ! Que cela dure un jour, 10 ou 20 ans, c’est du bonus ; non une obsession. Bien au contraire, en ces temps de réseaux sociaux et de promiscuité à outrance, je n'ai parfois pas envie d'être trop visible, mais l'envie de communiquer à travers la musique demeure et de retrouver mon public et tous ceux qui m'ont soutenu depuis mes débuts. Je serai éternellement reconnaissant envers la France, et tous les acteurs qui m’ont accompagné, car il y a beaucoup de monde derrière le succès d’un artiste.
Une pensée néanmoins me travaillait à l'époque : en tant que représentant de la scène cubaine en Europe, je ne m’étais jamais produit à Cuba. Personne ne me connaissait là-bas ! Certains spécialistes de la musique cubaine ou du monde me le faisaient parfois bien savoir ! Récit de vie d’un migrant…
Pourquoi suis-je retourné à Cuba ? : C’est une question facile à poser et presque impossible à répondre du moins en toute sincérité. Tous les cubains connaissent cette obsession : partir, rester ou revenir à cette île pirate. Leonardo Padura n’en peut plus qu'on lui demande pourquoi il reste vivre à Cuba. Je me demandais souvent, si je faisais bien de revenir. Dès mon arrivée à Cuba, j’ai eu tout de suite la chance de rencontrer le public cubain. En peu de mois, je remplissais des théâtres et réalisais ma première tournée dans l’île. C’était un moment extraordinaire de rencontres. Je n’avais pas l’impression que le public cubain me découvrait mais plutôt qu’il ne m’avait jamais oublié. Je crois que revenir à l’endroit d’où l’on vient est un besoin que nous avons tous à un moment de notre vie. Revenir pour comprendre certaines choses… des choses restées en suspens, d’ordre familial ou social, et personnel afin de donner une dimension plus sereine à ma propre existence. Boucler la boucle.
Pendant les 10 années qui ont suivi, j’ai sorti plusieurs disques à Cuba, gagné des prix, réalisé des musiques de films et de séries télé, produit de jeunes artistes, écrit un livre, mais surtout j’ai renoué avec mes racines, les traditions de la campagne, la musique de ma région, mon naturel. Dans le même temps, j'ai reçu la médaille de Chevalier de l'ordre national du mérite comme pour me rappeler que la France n'était jamais bien loin.
Alors que longtemps je m’étais identifié au Don Rigoberto de Mario Vargas Llosa qui était né, avait vécu et souhaitait mourir dans l’archétype de la grande ville, je me suis installé en pleine campagne cubaine, là où je suis né, loin de La Havane pour développer un projet socio-culturel, écologique et communautaire. Ce retour à la nature, à la musique de ma région, à la façon de faire de la campagne a provoqué une rencontre avec un moi intérieur que je ne soupçonnais pas et qui m’a fait évoluer en tant qu’artiste en assumant mes racines. C’est cette inspiration “guajira” que je vous livre aujourd’hui dans ce nouvel album que je vous invite à découvrir ».
Buvette et petite restauration
Food truck spécial Amérique latine avec La Casita, La Pachamama, El Jefe.
Espace pour danser.
