Pour les Mardis en Famille, un farce médiévale pour toute la famille
Maître Pierre Pathelin, avocat de son état, et sa femme Guillemette sont sans le sou. Aucune plaidoirie en vue … Las des guenilles, notre homme décide de se rendre chez Guillaume, le drapier du coin. Grace à son arme favorite, la rhétorique, il parvient à lui extorquer suffisamment d’étoffe pour lui et sa femme et l’invite chez lui pour se faire payer. Guillaume, heureux de sa vente et pensant avoir bien roulé son client, se met en chemin pour réclamer son dû. Hélas, chez l’avocat, il se retrouve face à une Guillemette en larmes, pleurant son homme mourant qui n’a bien-sûr jamais pu se rendre chez un quelconque marchand. Notre drapier, troublé par cette mascarade, se laisse duper et s’en retourne en rageant.
Au sortir de là, il rend visite à son berger, Agnelet, et l’accuse avec raison d’égorger en douce ses moutons pour les revendre au boucher. Assigné devant le juge, Agnelet désemparé trouve Maître Pierre pour plaider sa cause. Eberlué, Guillaume se retrouve alors face à ses voleurs, son esprit se trouble. Moutons, draps se mélangent … Sa requête, ses accusations incohérentes lassent le juge qui absout le berger et déboute le drapier. C’est alors qu’Agnelet, soi-disant benêt, berne à son tour Pathelin, qui, poches vides, reste pantois.
A trompeur, trompeur et demi !
Au sortir de là, il rend visite à son berger, Agnelet, et l’accuse avec raison d’égorger en douce ses moutons pour les revendre au boucher. Assigné devant le juge, Agnelet désemparé trouve Maître Pierre pour plaider sa cause. Eberlué, Guillaume se retrouve alors face à ses voleurs, son esprit se trouble. Moutons, draps se mélangent … Sa requête, ses accusations incohérentes lassent le juge qui absout le berger et déboute le drapier. C’est alors qu’Agnelet, soi-disant benêt, berne à son tour Pathelin, qui, poches vides, reste pantois.
A trompeur, trompeur et demi !
