Langage secret est une exposition qui s’articule entre peinture, photographie et installation. Fascinée par l’écriture de la Nature sur les surfaces qui nous entourent, Oksana développe un projet de recherche autour de la beauté de ces traces naturelles.
Elle porte une attention toute particulière aux pierres, aux galets, à la lumière, aux tâches d’humidité sur les façades des bâtiments, aux coulures sur les murs, aux empreintes sur les sols. Cette nouvelle production est pour l’artiste
l’occasion de donner forme à ce vocabulaire, qu’elle dénomme autrement « les choses qui se font toutes seules », à travers les gestes de la nature qu’elle se réapproprie pour créer ses oeuvres. Elle accorde une importance particulière à la notion du temps qui passe. Pour elle la Nature est une créatrice et le Temps son fidèle scribe.
Elle recueille des éléments naturels, les assemble, les façonne, les articule, les imite, pour enfin essayer d’accéder aux gestes purs empruntés à la Nature pour composer un tableau « vivant ».
Rouiller, fissurer, gratter, frotter, s’incruster, couler, brûler… L’exploration de ce langage secret l’amène à accéder à une sorte d’alphabet visuel en mutation constante qui la guidera dans ses choix esthétiques.
Oksana Sokolova s’inscrit ici dans une démarche d’étude et de documentation réalisée en trois temps.
La première étape est celle du constat. Elle recueille des « choses qui se font toutes seules » pour les présenter telles qu’elles, à travers la photographie ou des assemblages.
Dans un deuxième temps elle copie les gestes de la nature, tel l’élève qui copie un grand maître, pour exploiter son langage à travers des oeuvres picturales, essentiellement des peintures à fresque. Cette technique lui a été transmise par un artiste de Gordes, Hazlò, qui l’a beaucoup influencée dans ses recherches.
Et enfin, elle passe au processus de création. Cette troisième phase lui offre de multiples voies d’expression du point de vu plastique, mais aussi lui donne la liberté de traiter des sujets très variés. Elle se sert de ce langage secret pour aborder des questions qui l’animent dans la vie quotidienne.
Sa première installation « Une armée qui ne voulait pas obéir » présente des escargots vivants qui se déplacent librement sur des supports créés par l’artiste. C’est une déclaration pour le vivant qui parle de la liberté, de la conscience du temps qui passe, de la vie qui n’est qu’un moment présent, opposé à la mort qui est une éternité, de la trace du passage qu’on laisse dans ce monde.
Oksana Sokolova vit et travaille à Nice. Le langage secret marque une étape importante dans ses recherches artistiques autour du vocabulaire et de l’alphabet de la Nature. Elle avance dans son oeuvre ayant en tête une phrase de Anne-Eva Bergman : « Nous n’échappons pas à la nature - nous nous contentons d’en reproduire une nouvelle facette ».
l’occasion de donner forme à ce vocabulaire, qu’elle dénomme autrement « les choses qui se font toutes seules », à travers les gestes de la nature qu’elle se réapproprie pour créer ses oeuvres. Elle accorde une importance particulière à la notion du temps qui passe. Pour elle la Nature est une créatrice et le Temps son fidèle scribe.
Elle recueille des éléments naturels, les assemble, les façonne, les articule, les imite, pour enfin essayer d’accéder aux gestes purs empruntés à la Nature pour composer un tableau « vivant ».
Rouiller, fissurer, gratter, frotter, s’incruster, couler, brûler… L’exploration de ce langage secret l’amène à accéder à une sorte d’alphabet visuel en mutation constante qui la guidera dans ses choix esthétiques.
Oksana Sokolova s’inscrit ici dans une démarche d’étude et de documentation réalisée en trois temps.
La première étape est celle du constat. Elle recueille des « choses qui se font toutes seules » pour les présenter telles qu’elles, à travers la photographie ou des assemblages.
Dans un deuxième temps elle copie les gestes de la nature, tel l’élève qui copie un grand maître, pour exploiter son langage à travers des oeuvres picturales, essentiellement des peintures à fresque. Cette technique lui a été transmise par un artiste de Gordes, Hazlò, qui l’a beaucoup influencée dans ses recherches.
Et enfin, elle passe au processus de création. Cette troisième phase lui offre de multiples voies d’expression du point de vu plastique, mais aussi lui donne la liberté de traiter des sujets très variés. Elle se sert de ce langage secret pour aborder des questions qui l’animent dans la vie quotidienne.
Sa première installation « Une armée qui ne voulait pas obéir » présente des escargots vivants qui se déplacent librement sur des supports créés par l’artiste. C’est une déclaration pour le vivant qui parle de la liberté, de la conscience du temps qui passe, de la vie qui n’est qu’un moment présent, opposé à la mort qui est une éternité, de la trace du passage qu’on laisse dans ce monde.
Oksana Sokolova vit et travaille à Nice. Le langage secret marque une étape importante dans ses recherches artistiques autour du vocabulaire et de l’alphabet de la Nature. Elle avance dans son oeuvre ayant en tête une phrase de Anne-Eva Bergman : « Nous n’échappons pas à la nature - nous nous contentons d’en reproduire une nouvelle facette ».
