21h30: « Roméo et Juliette », par la Cie Chouchenko, au Théâtre de Verdure.
« Des fatales entrailles de ces races rivales sont nés deux amoureux sous une mauvaise étoile ». William Shakespeare La mise en scène s’axe sur la problématique de la fatalité : sommes-nous les jouets de la Fortune ou pouvons-nous avoir une emprise sur notre Destin ?
Il y a un parallèle constant entre la passion de Roméo et Juliette, et le cosmos. Que peuvent les amants contre les étoiles ?
Privilégiant la lutte de l’Homme face au Destin, à celle des Montaigu contre les Capulet, l’adaptation resserre l’action sur les 6 personnages. Le tragique repose sur cette inadéquation entre les hommes et le temps, alors que ceux-ci ont la prétention de la maîtriser.
Ce cycle infernal est incarné par un 7e personnage : la musique.
Composition originale de Samuel Sené pour violoncelle, accordéon, guitare et voix, elle met en miroir les rythmes dansants et funèbres.
Si l’adaptation assume les libertés prises par rapport à une traduction classique, elle n’en a pas moins respecté scrupuleusement la confrontation des registres si chère à Shakespeare : les envolées lyriques des amants. La langue du texte alterne entre grivoiserie et poésie, comédie et tragédie, réalisme et fantastique. A l’instar de statues, les personnages sont dessinés par les costumes et les lumières qui les révèlent et les contraignent.
En première partie, à 20h, concert de Coco Briaval de la Cie Chouchenko. Gratuit.
Possibilité de restauration sur place.
Il y a un parallèle constant entre la passion de Roméo et Juliette, et le cosmos. Que peuvent les amants contre les étoiles ?
Privilégiant la lutte de l’Homme face au Destin, à celle des Montaigu contre les Capulet, l’adaptation resserre l’action sur les 6 personnages. Le tragique repose sur cette inadéquation entre les hommes et le temps, alors que ceux-ci ont la prétention de la maîtriser.
Ce cycle infernal est incarné par un 7e personnage : la musique.
Composition originale de Samuel Sené pour violoncelle, accordéon, guitare et voix, elle met en miroir les rythmes dansants et funèbres.
Si l’adaptation assume les libertés prises par rapport à une traduction classique, elle n’en a pas moins respecté scrupuleusement la confrontation des registres si chère à Shakespeare : les envolées lyriques des amants. La langue du texte alterne entre grivoiserie et poésie, comédie et tragédie, réalisme et fantastique. A l’instar de statues, les personnages sont dessinés par les costumes et les lumières qui les révèlent et les contraignent.
En première partie, à 20h, concert de Coco Briaval de la Cie Chouchenko. Gratuit.
Possibilité de restauration sur place.
