François Joseph GOSSEC chantre de la révolution Française compose son Requiem en 1760, il préfigure la période classique en s'inspirant aussi des compositeurs baroques. Une oeuvre grandiose, pleine de joie et de confiance, à découvrir !
Gossec compose la Messe des Morts pour une première exécution en mai 1760. L’œuvre a été jouée une douzaine de fois de 1760 à 1792 dont 2 fois en août 1789 pour «le repos de l’âme des frères morts pour la défense de la patrie» et deux fois en 1792 pour honorer les morts de la Bastille. Dans la période contemporaine, l’œuvre est parfois exécutée en Belgique, honorant un musicien né en Wallonie, qui à l’époque était territoire Français.
Le Requiem est considéré comme la plus grande œuvre de Gossec. Cette composition de 1760, très novatrice, comporte des passages de style baroque, mais sa plus grande partie est comparable aux œuvres de Haydn et de Mozart des années 1780 et anticipe Beethoven par endroits. Lors de ses séjours à Paris en 1763, 1766 et 1778, Mozart a rencontré Gossec qu'il qualifie dans sa correspondance de «très bon ami». Il n'a probablement pas eu l'occasion d'assister à une exécution de l'œuvre mais il a vraisemblablement consulté la partition de 1780 chez le baron Van Swieten. Le musicologue Carl de Nys a mis en évidence les relations avec le Requiem de Mozart. L'instrumentation, exceptionnellement importante pour l'époque, annonce celles des Requiem de Berlioz et de Verdi.
Le Requiem est considéré comme la plus grande œuvre de Gossec. Cette composition de 1760, très novatrice, comporte des passages de style baroque, mais sa plus grande partie est comparable aux œuvres de Haydn et de Mozart des années 1780 et anticipe Beethoven par endroits. Lors de ses séjours à Paris en 1763, 1766 et 1778, Mozart a rencontré Gossec qu'il qualifie dans sa correspondance de «très bon ami». Il n'a probablement pas eu l'occasion d'assister à une exécution de l'œuvre mais il a vraisemblablement consulté la partition de 1780 chez le baron Van Swieten. Le musicologue Carl de Nys a mis en évidence les relations avec le Requiem de Mozart. L'instrumentation, exceptionnellement importante pour l'époque, annonce celles des Requiem de Berlioz et de Verdi.
