Wabi-Sabi l’usure du temps, une exposition du photographe Robert Ramser à partir du 23 mai. Vernissage en présence de l’artiste le 23 mai à 16h à la galerie IRA LEONIS 20 pl. de la République à Arles.
La galerie IRA LEONIS présente Wabi-Sabi, l’usure du temps, une exposition d’œuvres du photographe Robert Ramser à partir du 23 mai.
Vernissage le jeudi 23 mai à 16h à la galerie IRA LEONIS,
20 place de la République à Arles.
«Wabi-sabi est l’art japonais de trouver la beauté dans l’imperfection et la profondeur dans la nature, l’acceptation du cycle naturel de la croissance, du déclin et de la mort. Un art qui vénère la simplicité, la lenteur, l’ordre et, par dessus tout, l’authenticité. Wabi-sabi ce sont les marchés aux puces, pas les grandes surfaces ; le bois naturel plutôt que le stratifié; le papier de riz plutôt que le verre. Il célèbre les fentes et les lézardes, ainsi que les marques du temps, du climat et de l’usage. Il nous rappelle que nous sommes des êtres éphémères sur cette
planète, que nos corps ainsi que le monde qui nous entoure sont poussière et retourneront
poussière.»
Tadao Ando
Intention de l’artiste
«J’ai voulu appliquer le concept du wabi-sabi au medium photographique. «L’éloge de l’ombre» de l’écrivain Jun’ishiro Tanizaki, la «voie du thé» du maitre zen Sen No Rikyu m’ont inspiré des images qui expriment tout ce que les technologies modernes ne sont pas : l’imperfection, l’authenticité, l’impermanence, l’usure du temps.
Face aux millions d’images du quotidien, j’ai éprouvé le besoin de retrouver le grain aléatoire du film argentique, la lenteur et le rendu de l’appareil moyen format.
Le petit format des images en fait des objets vivants, figeant un instant dans le flot du temps qui passe.
Des images-objets sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise, qui évoquent la poésie des petites choses, la délicatesse des haiku et qui semblent scintiller dans le souffle de la modernité.»
Robert Ramser
Vernissage le jeudi 23 mai à 16h à la galerie IRA LEONIS,
20 place de la République à Arles.
«Wabi-sabi est l’art japonais de trouver la beauté dans l’imperfection et la profondeur dans la nature, l’acceptation du cycle naturel de la croissance, du déclin et de la mort. Un art qui vénère la simplicité, la lenteur, l’ordre et, par dessus tout, l’authenticité. Wabi-sabi ce sont les marchés aux puces, pas les grandes surfaces ; le bois naturel plutôt que le stratifié; le papier de riz plutôt que le verre. Il célèbre les fentes et les lézardes, ainsi que les marques du temps, du climat et de l’usage. Il nous rappelle que nous sommes des êtres éphémères sur cette
planète, que nos corps ainsi que le monde qui nous entoure sont poussière et retourneront
poussière.»
Tadao Ando
Intention de l’artiste
«J’ai voulu appliquer le concept du wabi-sabi au medium photographique. «L’éloge de l’ombre» de l’écrivain Jun’ishiro Tanizaki, la «voie du thé» du maitre zen Sen No Rikyu m’ont inspiré des images qui expriment tout ce que les technologies modernes ne sont pas : l’imperfection, l’authenticité, l’impermanence, l’usure du temps.
Face aux millions d’images du quotidien, j’ai éprouvé le besoin de retrouver le grain aléatoire du film argentique, la lenteur et le rendu de l’appareil moyen format.
Le petit format des images en fait des objets vivants, figeant un instant dans le flot du temps qui passe.
Des images-objets sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise, qui évoquent la poésie des petites choses, la délicatesse des haiku et qui semblent scintiller dans le souffle de la modernité.»
Robert Ramser
