Roman d’apprentissage en itinéraire croisé pour Pantagruel et Panurge. Rabelais célèbre les vertus de l’amitié. Il nous donne à sentir sa nécessité pour s’orienter dans le monde, y lutter contre les impostures, dissoudre perplexité et mélancolie.
Plaidoirie par voie de parodie contre la langue de bois, les prétendus « experts » et les agélastes pontife de la gravité, faux vertueux et tracassiers. Il manifeste une haine jurée de tout ce qui sent l’inquisition…
Faconde poétique, délire de création verbale subversive pour une vie, pantagruélique, généreusement joyeuse. Rire non pour oublier mais contre l’effroi que suscite l’époque. Rabelais considérait la vitalité du comique populaire à dignité égale avec le sérieux de la pensée. Humaniste qui préfère se faire morosophe et jouer le fou que céder à la morosité face à la bêtise conquérante.
Et tout cela dans sa langue jeune, naissante, fracassante, grasse du XVIe siècle qu’on se réjouira de découvrir de la savoir d’avance.
Faconde poétique, délire de création verbale subversive pour une vie, pantagruélique, généreusement joyeuse. Rire non pour oublier mais contre l’effroi que suscite l’époque. Rabelais considérait la vitalité du comique populaire à dignité égale avec le sérieux de la pensée. Humaniste qui préfère se faire morosophe et jouer le fou que céder à la morosité face à la bêtise conquérante.
Et tout cela dans sa langue jeune, naissante, fracassante, grasse du XVIe siècle qu’on se réjouira de découvrir de la savoir d’avance.

