Après « Cap au pire », « La Dernière bande » et « L’Image », Jacques Osinski et Denis Lavant poursuivent leur compagnonnage inspiré avec l’œuvre de Beckett. Noire et féroce, la pièce « Fin de partie » concentre les grands thèmes beckettiens.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » dit la chanson qui pourrait s’appliquer à cette « Fin de partie » de Beckett.
Hamm, aveugle et paralytique, tyrannise Clov. Les parents de Hamm sont reclus dans des poubelles. Passé incertain et futur sans issue, le temps semble s’être arrêté… et pourtant, de la catastrophe naît un humour paradoxal. Noir, bien sûr, mais « noir clair ! » dit Clov. La pièce concentre les grands thèmes beckettiens: un univers après l’apocalypse et la dévastation, la solitude, l’usure du temps et du langage, le vieillissement et la dégradation des corps, la dépendance et la rancœur qui en découlent, les répétitions et les silences qui forment la musicalité particulière, unique et reconnaissable du style de Beckett. Il y a aussi le son de la mer qui rappelle l’Irlande natale de l’écrivain et des souvenirs qui émergent de la nuit. Jacques Osinski inscrit la pièce dans une scénographie qui laisse toute la place à l’imagination sans verser dans l’abstraction. Face à Hamm (Frédéric Leidgens, impérial), Clov (interprété par un Denis Lavant magistral), perçoit cet ailleurs rêvé dans sa longue vue, comme dans des films en Super 8 rayés, seuls témoignages d’un monde perdu.
Coproduction Châteauvallon-Liberté
Texte Samuel Beckett publié aux Éditions de Minuit
Mise en scène Jacques Osinski
Avec Denis Lavant, Frédéric Leidgens, Peter Bonke et Claudine Delvaux
Scénographie Yann Chapotel
Lumières Catherine Verheyde
Costumes Hélène Kritikos
Production Compagnie L’Aurore Boréale
Coproduction Châteauvallon-Liberté, scène nationale / Théâtre de l’Atelier, Paris
Avec l’aide de la Spedidam et le soutien en résidence de l’Arcal et le Théâtre 14 d’Avignon
La compagnie L’Aurore boréale est conventionnée par le ministère de la Culture — DRAC Île de France.
Hamm, aveugle et paralytique, tyrannise Clov. Les parents de Hamm sont reclus dans des poubelles. Passé incertain et futur sans issue, le temps semble s’être arrêté… et pourtant, de la catastrophe naît un humour paradoxal. Noir, bien sûr, mais « noir clair ! » dit Clov. La pièce concentre les grands thèmes beckettiens: un univers après l’apocalypse et la dévastation, la solitude, l’usure du temps et du langage, le vieillissement et la dégradation des corps, la dépendance et la rancœur qui en découlent, les répétitions et les silences qui forment la musicalité particulière, unique et reconnaissable du style de Beckett. Il y a aussi le son de la mer qui rappelle l’Irlande natale de l’écrivain et des souvenirs qui émergent de la nuit. Jacques Osinski inscrit la pièce dans une scénographie qui laisse toute la place à l’imagination sans verser dans l’abstraction. Face à Hamm (Frédéric Leidgens, impérial), Clov (interprété par un Denis Lavant magistral), perçoit cet ailleurs rêvé dans sa longue vue, comme dans des films en Super 8 rayés, seuls témoignages d’un monde perdu.
Coproduction Châteauvallon-Liberté
Texte Samuel Beckett publié aux Éditions de Minuit
Mise en scène Jacques Osinski
Avec Denis Lavant, Frédéric Leidgens, Peter Bonke et Claudine Delvaux
Scénographie Yann Chapotel
Lumières Catherine Verheyde
Costumes Hélène Kritikos
Production Compagnie L’Aurore Boréale
Coproduction Châteauvallon-Liberté, scène nationale / Théâtre de l’Atelier, Paris
Avec l’aide de la Spedidam et le soutien en résidence de l’Arcal et le Théâtre 14 d’Avignon
La compagnie L’Aurore boréale est conventionnée par le ministère de la Culture — DRAC Île de France.






