La chorégraphe israélienne Sharon Eyal imagine avec les interprètes de la compagnie allemande Tanzmainz, un chœur de danseurs comme autant de cellules d'une même chair. Une œuvre coup de poing dont on ne ressort pas indemne.
Soul Chain combine le ballet et l'électro pour une performance de danse contemporaine passionnante. L'ensemble devient un essaim plein d'énergie dans une chorégraphie extrêmement stimulante qui a remporté le prix du théâtre allemand « der Faust » en 2018. Même si Sharon Eyal dit que Soul Chain est une pièce sur l'amour et la nostalgie, il ne faut pas s'attendre à trop de romantisme. Les mouvements sont plutôt animistes et purs, un groupe fumant qui se déplace avec la plus grande discipline à l'unisson rythmique. Plus un unisson dure longtemps, plus nous avons le temps de chercher les différences en tant que public et pouvons trouver les danseurs en pleine intention. Comme le dit la chorégraphe, on peut voir à partir d'une même chose à quel point nous sommes différents. Ici, dans le contraste entre le groupe et l'individu, elle exprime son amour pour l'unicité absolue de chaque individu.





