Au milieu d’un désert, où il ne reste plus rien du monde d’avant ravagé par la guerre, deux femmes se rencontrent. L’une épuisée par une longue errance, traîne avec elle une épave de soldat, l’autre protège son abri précaire.
Elles ont perdu la mémoire des évènements mais conservent le souvenir des mots. À la manière des personnages d’En attendant Godot, clowns tragiques, elles portent un regard innocent, craintif, mais plein d’espoir sur leurs chances de survie.
Un spectacle dystopique, poétique et drôle de Marguerite Duras créée le 5 janvier 1968. Ce texte, aujourd’hui trop peu connu, résonne pourtant de manière étonnante avec l’actualité.
Compagnie La Petite
Mise en scène Paul Laurent
Avec Sylvie Teissier, Sophie Tournier, Ludovic Vollet
Lumière Erik de Saint Ferréol
Si on ne sait pas bien d’où surgissent ces femmes, elles se réclament, ici, d’une longue tradition théâtrale à la manière des clowns qui font merveille dans la parodie sociale et le nonsens.
On se rapproche un peu des personnages d’En attendant Godot de Beckett, dans leur ingénuité et leur sensibilité extrême. Le personnage du guerrier est le lien qui les rapproche. Imprévisible et déroutant, il se pose comme une énigme qui les questionne sur leur histoire. Un jeu à trois, pour transformer la souffrance en création et tendre au spectateur un miroir de son humanité.
Un spectacle dystopique, poétique et drôle de Marguerite Duras créée le 5 janvier 1968. Ce texte, aujourd’hui trop peu connu, résonne pourtant de manière étonnante avec l’actualité.
Compagnie La Petite
Mise en scène Paul Laurent
Avec Sylvie Teissier, Sophie Tournier, Ludovic Vollet
Lumière Erik de Saint Ferréol
Si on ne sait pas bien d’où surgissent ces femmes, elles se réclament, ici, d’une longue tradition théâtrale à la manière des clowns qui font merveille dans la parodie sociale et le nonsens.
On se rapproche un peu des personnages d’En attendant Godot de Beckett, dans leur ingénuité et leur sensibilité extrême. Le personnage du guerrier est le lien qui les rapproche. Imprévisible et déroutant, il se pose comme une énigme qui les questionne sur leur histoire. Un jeu à trois, pour transformer la souffrance en création et tendre au spectateur un miroir de son humanité.




