Histoire
La route du col de l’Izoard, qui fait des lacets dans la montagne en montée et en descente, date du XIXe siècle. Elle fut construite à l’initiative du général baron Berge. Le col est considéré par l’armée comme un passage stratégique du fait de sa proximité avec la frontière franco-italienne qu’il fallait protéger. Les troupes devaient pouvoir passer d’une vallée à l’autre rapidement et facilement. Une stèle, inaugurée en 1934, rend hommage au général ainsi qu’aux troupes à l’origine de la construction de la route du col de l’Izoard.
Le col dessert plusieurs villes et villages comme Arvieux, La Chalp, Brunissard, Saint Véran… Une fois arrivé en haut, vous obtiendrez une vue imprenable sur le massif des Écrins et le Pelvoux, le Queyras, les Alpes suisses et la Savoie.
Presque au sommet, à 2290 mètres d’altitude, se trouve le refuge Napoléon. Il constitue une halte, aujourd’hui incontournable, de la Route des Grandes Alpes. Autrefois, les gardiens avaient pour mission de porter secours et assistance aux personnes en difficulté surprises par la météo. Construit sous le règne de Napoléon III, suite à un leg de Napoléon Ier, le refuge accueille les voyageurs dans ses chambres et son restaurant. En saison, vous pouvez rejoindre le refuge par la Route des Grandes Alpes et par les sentiers de randonnée. Hors saison, la route fermée devient un itinéraire pour les randonnées en raquettes, ski de fond…