- Col du Galibier
- Col du Lautaret
- Col de la Bonnette
- Col de la Cayolle
Route des Grandes Alpes : des cols de 1ère catégorie !
Vous commencez par le col du Galibier culminant à plus de 2620 mètres, ce col est un mythe pour les cyclistes, innombrables presque par tous les temps. Allez vite, encore neufs cols ! Vous quittez le Galibier par le col du Lautaret, à l’ombre de la Meije et de ses 3983 mètres, aux portes du Parc national des Ecrins.
Devant des sites comme les fortifications de Briançon, comme plus loin à Mont-Dauphin, on comprend mieux comment les militaires ont toujours défendu cette région grâce à leurs énormes et imprenables forts. Vous entammez désormais l’ascension d’une autre légende : le col d’Izoard, 2360 mètres de haut ! D’abord parsemé de larges lacets forestiers, toute en maîtrise, il devient vite pelé, rocailleux. La route se faufile aux pieds de séracs imposants. Belle émotion avant de redescendre vers un autre parc naturel, celui du Queyras. Les confins de la vallée de Saint-Véran valent le détour : alpage, ruisseau et grand air donnent envie de faire un petit somme dans l’herbe. En fin de journée, la visite de Château-Queyras est un bon moyen de reprendre contact avec la vallée.
Autour de Guillestre, les combes se succèdent avant le col de Vars et ces drôles de Colonnes Coiffées. Perché à 2109 m, le Parc du Mercantour relie la vallée de la Durance à l’Ubaye, les Hautes-Alpes aux Alpes-de-Haute-Provence. Juste le temps de monter les centaines de marches du Fort de Tournoux et vous voici sur la plus haute route d’Europe. Le Parc s’attaque par le col de la Bonnette. Refaite, souvent large, cette route gigote allègrement jusqu’au sommet, à 2802 m !
Là, les plus courageux redescendront la vallée de la Tinée par la D64 avant de remonter le col de la Couillole vers Valberg. Beaucoup plus sauvage, attention aux chevreuils (si si !), la route passe par des gorges écarlates avant de grimper le col de la Cayolle, fermé six mois par an !
Les autres feront demi-tour, et passeront par Barcelonnette pour admirer ses villas mexicaines, et Saint-Martin-d’Entraunes pour déguster un petit farcis niçois ou une tarte aux blettes.
La haute montagne, c’est fini mais la route est toujours aussi sinueuse et les derniers cols sont presque entièrement dédiés aux sports mécaniques. Le col du Turini pour commencer, formidable de nervosité, en impose par ses références en rallye et impressionne aussi les deux roues. Derrière les gorges du Plaon et le joli village de Sospel, il vous reste encore le col de Castillon et son circuit de motocross. Arrivés sur la Côte, il faudra bien finir par un petit bain de mer à Menton pour se remémorer les souvenirs de cette route inoubliable.