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Les cols mythiques des Alpes-du-Sud

Des itinéraires pour les cyclistes chevronnés

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est une destination privilégiée pour les amateurs de cyclisme, avec plusieurs cols mythiques popularisés par le Tour de France. Les amateurs de la petite reine se lancent dès le printemps, à l’ouverture des routes, à la conquête de ces itinéraires sinueux, et associent le plaisir de l’effort physique à l’émerveillement des yeux qui découvrent des paysages somptueux.

Le col de la Bonette

Culminant à 2715 mètres, le col de la Bonette assure la jonction entre  les vallées de l’Ubaye et de la Tinée. Une fois parvenu au sommet de votre ascension, un léger détour est possible à la cime de la Bonette, qui offre avec ses 2860 mètres d’altitude un panorama unique sur les Alpes du Sud, le Mercantour et les plus hautes montagnes du massif des Écrins. Plusieurs fortifications rappellent l’intérêt stratégique de ce territoire séparant jadis la France de l’Italie, et viennent apporter un intérêt touristique supplémentaire.

Le col de la Bonette

Le col de l’Izoard

Étape mythique du Tour de France, mais aussi moment fort de l‘Embrunman, un triathlon parmi les plus difficiles au monde, le col de l’Izoard est particulièrement impressionnant avec une altitude de 2361 mètres. Depuis Briançon, comptez 1141 mètres de dénivelé et 20 kilomètres. Depuis les Gorges du Guil, 1095 mètres de dénivelé et 16 kilomètres d’ascension attendent les cyclistes aguerris. Les derniers kilomètres, côté Queyras, sont certainement les plus impressionnants, dans les paysages remarquables de la Casse Déserte.

Le col de l’Izoard

Le col du Lautaret

Reliant les vallées de la Guisane et de la Romanche, le col du Lautaret culmine à 2058 mètres d’altitude. Vous pouvez défier à vélo ce col mythique du Tour de France depuis la ville de Briançon, avec un dénivelé de 853 mètres et une distance de 28 kilomètres. Les paysages somptueux du Parc Naturel National des Écrins ne font pas oublier l’exploit sportif que représente l’ascension de ce col à vélo : le dernier tronçon est le plus raide, demandant aux cyclistes une certaine préparation physique.

Le col du Lautaret

Le col de Vars

Entre les départements des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes, le col de Vars fait communiquer la vallée de l’Ubaye avec le Queyras et l’Embrunais. Au départ de Guillestre, une dénivellation de 1111 mètres attend les cyclistes, pour une pente moyenne de 5,73%. Depuis les Gleizolles, dans l’Ubaye, les amateurs de vélo doivent affronter 800 mètres de dénivelé pour une côte de 5.66%.

Le col de Vars

Le col de la Cayolle

D’une altitude de 2326 mètres, le col de la Cayolle assure une voie de communication entre les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence. Les cyclistes aguerris, prêts à défier un dénivelé de plus de 1000 mètres, s’élancent généralement depuis Barcelonnette dans la vallée de l’Ubaye, ou depuis Saint Martin d’Entraunes dans le Mercantour. Les sportifs les plus entraînés peuvent emprunter le circuit des « Trois cols » : cols de la Cayolle, des Champs et d’Allos.

Le col de la Cayolle

Le col Agnel

Dans le Queyras, le col Agnel se situe à la frontière entre la France et l’Italie. D’une altitude de 2744 mètres, il représente un véritable défi pour les sportifs plus aguerris. Depuis Guillestre, 42 kilomètres d’ascension et 1736 mètres de dénivelé attendent les cyclistes les plus courageux. Au cœur du Queyras, vous pouvez admirer la citadelle du Fort Queyras, un ancien château médiéval transformé en citadelle imprenable par Vauban. La vue imprenable sur les sommets des Alpes du Sud, notamment le Mont Viso, est une récompense appréciée après un effort soutenu.

Le col Agnel

Le col de Larche

Dans le Parc Naturel National du Mercantour, le col de Larche culmine à 1991  mètres d’altitude. Il sépare la France de l’Italie et assure une jonction entre l’Ubaye et le Piémont. La route est jalonnée de fortifications qui témoignent du rôle stratégique de cette voie de communication. Depuis les Gleizolles, 682 mètres de dénivelé attendent les cyclistes. Avec une pente moyenne de 4,24%, il fait partie des grands cols alpins les plus accessibles et offre un bon entraînement avant de défier les itinéraires les plus sportifs.

Le col de Larche

Le col d’Allos

Reliant la vallée de l’Ubaye à celle du Verdon, le col d’Allos culmine à 2247 mètres d’altitude. Depuis Barcelonnette, plus de 1100 mètres de dénivelé attendent les cyclistes. La ville fortifiée de Colmars est le point de départ depuis la vallée du Verdon. Le col d’Allos se situe sur la Route des Grandes Alpes et fait partie du circuit des trois cols avec celui de la Cayolle et des Champs. En saison estivale, des plages horaires sans circulation routière sont ménagées pour permettre aux cyclistes de profiter d’une ascension à vélo en toute sécurité : renseignez-vous auprès de l’Office de Tourisme pour connaître les prochaines dates.

Le col d’Allos

Le col de la Lombarde

À la frontière entre la France et l’Italie, il culmine à 2350 mètres et se situe à proximité d’une station de ski très populaire. Depuis le village d’Isola, l’ascension est un véritable défi pour les cyclistes entraînés, avec un dénivelé de 1477 mètres et une côte moyenne de 6.87%. Les coureurs du Tour de France l’ont déjà emprunté, pour le plus grand bonheur des amateurs de petite reine.

Le col de la Lombarde

Le col de Montgenèvre

Culminant à 1850 mètres d’altitude, la route est l’une des principales voies de communication alpines reliant la France à l’Italie. Une voie romaine facilitait déjà, jadis, les échanges entre la Gaule cisalpine et les territoires de la Gaule chevelue. Depuis La Vachette, il faut compter une dénivellation de 494 mètres sur un peu moins de 8 kilomètres. La pente, raide avec une moyenne de 6,39%, demande une réelle endurance et un effort soutenu.

Le col de Montgenèvre

Le col de Tende

Entre la France et l’Italie, le col de Tende culmine à 1 871 mètres d’altitude. Il est accessible par une piste, la route empruntant un tunnel routier situé à 1280 mètres d’altitude. Des vestiges militaires témoignent encore du rôle éminemment stratégique de cette voie de communication. Les amateurs de VTT peuvent se lancer sur les chemins sinueux et caillouteux qui suivent l’ancienne route, avant le percement du tunnel à la fin du XIXe siècle. Le village de Tende est le point de départ le plus fréquent pour cette ascension.

Le col de Tende

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