Le bleu
Nature, teinture ou peinture
Qu’il soit azur, couleur du ciel ou même indigo, le bleu est indissociable du Sud. On le retrouve tout le long, comme dans le nom, de la Côte d’Azur ou de la Côte Bleue. La première, qui s’étend de Toulon jusqu’à Nice, n’est plus à présenter tant elle incarne la beauté du littoral méditerranéen par excellence. Descendez au fond des criques sauvages le long du massif de l’Estérel, remontez en haut du Cap Dramont pour admirer la grande bleue qui s’étend vers l’horizon ou bien profitez des larges plages de la Baie des Anges pour vous étendre de tout votre long. Au passage, faites une pause à Nice et prenez le temps de vous poser sur l’une des emblématiques chaises bleues de la Promenade des Anglais. Côté Côte Bleue, empruntez le sentier du littoral ou le train TER. Sans quitter l’eau des yeux, vos pieds ou les rails vous guideront de criques en criques et de ports en ports, de Niolon jusqu’à Sausset-les-Pins. Le bleu, c’est aussi celui de l’indigo, cette teinture venue d’Asie qui donna sa couleur aux vestes des dockers marseillais et qui fut utilisée pour teindre en bleu de Nîmes les fils des serges de Nîmes, qui donnèrent la toile denim. Vous suivez toujours ? Tant mieux, car l’expression du bleu en Provence-Alpes-Côte d’Azur ne s’arrête pas là et se retrouve aussi dans les musées : au MAMAC de Nice, le musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, une salle permanente est dédiée à l’artiste niçois Yves Klein, maître du bleu et père de l’appellation Bleu Klein. Enfin, n’oublions pas le bleu ciel le plus fédérateur du Sud : celui des couleurs de l’Olympique de Marseille, qui vient colorer les rues, les bars et le Vieux-Port à chaque match du club.